Photo : Patrice Bériault (singenu.com)
Mon job, c’est d’entretenir les orchidées, de monter les tables de vente, de conseiller les acheteurs, de préparer les commandes et de réaliser des présentations décoratives, par exemple des emballages-cadeaux.
J’ai choisi ce travail après avoir exercé dans le domaine du contrôle de la qualité en transformation des aliments. La rencontre avec mon mari, en 1997, a été déterminante. Il était venu de France, où il était producteur de lis en pots et d’orchidées avant que son entreprise soit expropriée en raison de la construction d’une autoroute qui devait passer tout près de ses serres. Il n’y avait pas d’entreprise spécialisée en orchidées au Québec. Il a donc fondé le Paradis des orchidées, en 1998, et je me suis jointe à son projet.
Ce qui fait la beauté des orchidées, c’est leur grande diversité. Il y en a plus de 35 000 espèces dans le monde, de toutes les formes. Certaines fleurs sont si petites qu’il faut pratiquement les regarder à la loupe. Ma variété préférée, c’est l’Angraecum sesquipedale. Lorsque sa fleur est fermée, elle ressemble à un grand bec d’oiseau, puis elle s’ouvre tout d’un coup. Fait moins connu : la vanille vient d’une orchidée qui pousse comme une liane. On en a déjà eu un gros plant à la serre. J’ai même fait de la crème glacée avec les gousses.
Même si je travaille dans les fleurs, j’apprécie toujours en recevoir. Une amie est arrivée avec des fleurs récemment et ça fait toujours aussi plaisir.
J’ai de la chance, car je suis entourée de fleurs et de parfums au travail. Par contre, je ne passe pas mes journées à jardiner tranquillement, comme les gens le pensent souvent. Nous avons aussi les soucis que suppose la gestion d’une entreprise normale. Il reste que c’est quand même beaucoup plus agréable que de vendre du carton!
Les autres chanceux :
• La sainte paix à la basilique Notre-Dame
• Il skie de 9 à 5
• Capitaine sur le fjord du Saguenay
• Expert en montres Cartier
• Au bureau parmi les tableaux
• Il bichonne des Lamborghini