L’emploi en biotechnologie et en pharmaceutique au Québec en 2014

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L’industrie québécoise de la biotechnologie et de la pharmaceutique est en perte de vitesse depuis 2008. Un nouveau modèle d’affaires, basé sur des partenariats entre les compagnies afin de partager les risques financiers liés à la création de médicaments, semble cependant prometteur.

L’industrie de la biotechnologie et de la pharmaceutique a subi des revers ces dernières années : à la récession de 2008 et à l’échéance de plusieurs brevets en 2012 se sont ajoutées des difficultés liées au développement, coûteux, de nouvelles molécules. En conséquence, environ 2 900 personnes ont perdu leur emploi depuis 2006 dans la région de Montréal seulement, principalement dans des grandes sociétés.

Mais l’industrie demeure tout de même optimiste. Les entreprises de fabrication de produits génériques ou en sous-traitance se portent particulièrement bien, avec une hausse des embauches de 10 % au Québec, de 2010 à 2012.

«Les perspectives s’avèrent meilleures qu’il y a quelques années, mais nos récents sondages effectués auprès de 242 sociétés canadiennes indiquent que l’accès limité au capital et la pénurie de main-d’œuvre restent des défis importants dans l’atteinte des objectifs d’affaires», mentionne Robert Henderson, président-directeur général de BioTalent Canada, un organisme national spécialisé dans les ressources humaines dans le domaine de la bioéconomie.

Selon une enquête réalisée en 2012 par Pharmabio Développement, le Comité sectoriel de main-d’œuvre des industries des produits pharmaceutiques et biotechnologiques, de nouveaux produits devraient être développés prochainement. «Ces développements se feront surtout grâce à des partenariats conclus entre différentes compagnies ou avec des centres de recherche», précise Alain Cassista, directeur général du Comité.

Où travailler?

La plupart des entreprises en biotechnologie et en pharmaceutique sont concentrées dans le sud du Québec, afin de se trouver à proximité des centres universitaires de recherche, entre autres. Environ 80 % de tous les emplois sont à Montréal. Il y en a également à Saint-Hyacinthe, à Québec et à Sherbrooke.

Des régions qui recrutent

Relève

Le secteur n’est pas tellement affecté par le vieillissement de la population. La grande majorité de la main-d’œuvre (plus de 70 %) se situe dans la tranche d’âge des 25-54 ans, tandis que seulement 15 % des travailleurs ont plus de 55 ans. On trouve cependant une importante proportion de postes vacants dans les domaines de la fabrication, de l’assurance qualité, de la distribution et de la recherche et développement.

Portrait statistique

Selon le recensement 2012 du ministère des Finances et de l’Économie, l’industrie québécoise de la biotechnologie et de la pharmaceutique embauche 18 000 personnes réparties dans 155 entreprises. Parmi celles-ci, on compte 30 sociétés pharmaceutiques internationales (7 500 emplois), 36 fabricants contractuels et génériques (5 500 postes), 42 firmes de recherche contractuelle (4 350 emplois) et 47 entreprises en biotechnologie de la santé (650 postes).

 

Tournée des secteurs

Les secteurs d’emploi à surveiller en 2014


Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.