Que recherchent les chasseurs de têtes chez les cadres supérieurs?

Recruteur cherchant des candidats
Photo : Milles Studio / Shutterstock

Que recherchent exactement les chasseurs de têtes? Il s’agit d’une question à laquelle il est difficile de répondre avec certitude, puisque les qualités et les compétences recherchées varient en fonction du poste à combler. Certaines grandes tendances émergent cependant en ce qui a trait au recrutement de cadres supérieurs.

Environ 90 % des postes à combler dans les hautes sphères du monde des affaires requièrent que les candidats soient bilingues. Les employeurs n’exigeront pas nécessairement un bilinguisme à toute épreuve, mais un niveau d’aisance qui permettra à un candidat de se débrouiller et de bien maîtriser les termes liés à son domaine d’emploi.

Et malgré ce que plusieurs pourraient penser, une expérience à l’international peut être considérée comme un atout, mais fait rarement partie des critères d’embauche.

La formation compte

Contrairement aux années 2000, où le marché québécois de l’emploi était en pleine ébullition, particulièrement dans l’industrie des hautes technologies et des télécommunications, le marché actuel favorise davantage l’employeur que l’employé.

Par conséquent, les employeurs sont plus sélectifs et le niveau de scolarité exigé est plus élevé que jamais. Si, pendant longtemps, l’expérience valait toutes les années d’études, la tendance actuelle semble s’inverser. Pour un poste qui exigeait un baccalauréat il y a un an ou deux, les employeurs d’aujourd’hui exigeront la maîtrise.

Ne pas négliger le CV

Les cadres supérieurs qui ont acquis plusieurs années d’expérience vont parfois négliger l’importance du curriculum vitae. «À moins d’être un candidat vedette comme Pierre-Karl Péladeau ou Thierry Vandal, il est toujours bon d’avoir un CV rédigé par une firme professionnelle», dit Isabelle de Billy, qui travaille à son compte à titre de recruteuse spécialisée dans la recherche de cadres supérieurs.

L’information doit être claire et concise. Il faut éviter les zones d’ombre. Vous avez pris une année sabbatique? Précisez pourquoi. La compagnie pour laquelle vous avez travaillé pendant 10 ans a été acquise par une autre compagnie? Mentionnez-le.

«Soyez limpide et inscrivez vos années de baccalauréat. Bien que l’âge ne soit pas un facteur décisif, les chasseurs de têtes aiment bien vous situer dans le temps en fonction de vos années d’étude et de votre expérience professionnelle», souligne Isabelle de Billy.

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Marie-Claude Veillette

Journaliste généraliste depuis 20 ans, Marie-Claude Veillette a travaillé tour à tour à la radio et à la télévision. Professionnelle ayant le souci du détail, elle est passionnée de communications et de marketing.