Les règles non écrites des cartes professionnelles

En apparence banales, les cartes professionnelles peuvent donner lieu à bien des bourdes.

Leur existence remonte au XVIIe siècle, en Europe. À l’époque, elles servaient à annoncer l’arrivée imminente d’un aristocrate important dans une ville ou même une résidence et leur usage était strictement codifié. Aujourd’hui, les cartes professionnelles ne sont plus l’apanage de l’élite, mais leur démocratisation n’a pas simplifié leur utilisation : quoique petites (environ 9 cm x 5 cm), elles ont un haut potentiel d’irritants et peuvent donner lieu à bien des bourdes.

Conseils et observations pour les utiliser à bon escient.

  • La plupart des bureaux comptent au moins un spécimen de ces deux espèces : celui qui distribue ses cartes à tout vent, comme des bonbons à l’Halloween. Et celui qui, 5 ans après son arrivée en poste, a à peine entamé la pile de 500 qui accumule la poussière dans un tiroir.
  • Raturer un poste ou un numéro de téléphone (même avec du ruban correcteur propre), c’est pas chic. Avoir une photo de sa bouille sur sa carte non plus.
  • N’en déplaise aux graphistes – qui croient dur comme fer qu’ils permettent de se démarquer –, mieux vaut éviter les formats atypiques. Leur seul effet garanti : faire sacrer ceux qui les reçoivent et sont incapables de les faire entrer dans leur portefeuille.
  • Quand on craque pour une carte, c’est généralement à cause de la qualité du matériel. Mais notre volonté de l’imiter est souvent freinée lorsqu’on apprend son prix à l’unité.
  • Malgré les conseils des experts en réseautage, rares sont ceux qui transfèrent systématiquement dans leur carnet d’adresses les coordonnées inscrites sur les cartes professionnelles reçues. Résultat : tout le monde en a un paquet pêle-mêle sur un coin de bureau, avec seulement une vague idée de qui les a données.

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