Les Québécois accros au pétrole

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Si des voix exhortent régulièrement les gouvernements à accélérer le virage vers les énergies renouvelables, les Québécois semblent peu pressés d’abandonner le pétrole.

Depuis 10 ans, il se vend au Québec plus de 400 000 véhicules neufs par an, si bien qu’on en compte aujourd’hui près de six millions en circulation. Avec un ratio de près de 750 véhicules par tranche de 1 000 habitants, le Québec se situe dans le peloton de tête mondial.

Certes, la part des véhicules à faible consommation d’essence a gagné quelque 10 points de pourcentage en une décennie, pour s’établir à 60 % des ventes totales en 2012. Mais on constate également que la part des véhicules utilitaires sport (VUS) et autres bêtes noires des environnementalistes n’a pas cessé de croître, dépassant en 2012 le cap des 10 % pour la deuxième année de suite.

Du côté du transport, les Québécois sont encore beaucoup plus nord-américains qu’ils ne sont prêts à l’admettre. À ce titre, ils peuvent difficilement se croire au-dessus de la question cruciale du pétrole.

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