Carrières d’avenir 2014 : Techniques de construction aéronautique

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Photo : Pavel L Photo and Video / Shutterstock.com
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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEC Techniques de construction aéronautique.

En 2012, 38 des 44 diplômés du programme Techniques de construction aéronautique de l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA), un campus du Collège Édouard-Montpetit, ont trouvé un emploi dans leur domaine.

Certains employeurs sont même venus les chercher directement à l’école, avant qu’ils aient terminé leur formation, raconte Catherine Beaudry, conseillère en stages et placement. Elle est persuadée que la tendance sera la même pour les diplômés de 2013.

Deux facteurs viennent appuyer la demande de main-d’œuvre : la croissance soutenue de l’industrie, comme en témoigne le lancement de la CSeries de Bombardier, et le départ à la retraite de 30 % des travailleurs du secteur aérospatial au cours des 15 prochaines années.

L’excellent ­placement des étudiants s’explique aussi par leur grande polyvalence, constate Catherine Beaudry. Enfin, environ 60 % d’entre eux poursuivent leurs études à l’université. «Cela diminue le nombre de candidats disponibles à l’emploi», explique-t-elle.

Elle dit d’ailleurs recevoir plus d’une centaine d’offres d’emploi par année. «Ce qui devient un avantage pour les finissants! Dans ces conditions, les employeurs ont tendance à acquiescer aux demandes des diplômés lors de la négociation des contrats.»

Profil recherché

Le secteur de l’aérospatiale est à la fine pointe de la technologie. «Il ne faut pas avoir peur de relever des défis», affirme Emmanuel Chalifoux, enseignant à l’ÉNA.

Le milieu industriel exige une forte capacité de travail en équipe, de planification et du dynamisme. Il conseille aux étudiants de participer aux compétitions comme Science on tourne!, un concours scientifique intercollégial, ou d’intégrer des clubs comme le groupe Avion Cargo de l’ÉNA, qui conçoit, usine et fabrique un prototype d’avion téléguidé.

Il ajoute que les étudiants qui cumulent des expériences de travail en mécanique, notamment dans des garages ou des boutiques de vélos, se démarquent souvent du lot.

Perspectives

Les possibilités d’avancement et de formation sont nombreuses au sein des entreprises, explique Emmanuel Chalifoux. Les diplômés peuvent aussi aspirer à exercer leur métier à l’international.

Et il n’est pas exclu de travailler en région. «Tout le monde pense que ce sont seulement les géants de l’industrie dans les environs de Montréal qui embauchent, mais énormément de sous-traitants ont besoin de main-d’œuvre qualifiée», souligne-t-il. On les trouve notamment dans les Laurentides, en Montérégie, en Estrie ou dans la région de Québec.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 37
Diplômés en emploi : 41,9 %*
À temps plein : 100 %
En rapport avec la formation : 84,6 %
Aux études : 58,1 %
Taux de chômage : 0 %
Salaire hebdomadaire moyen : 1 067 $

Source : La Relance au collégial en formation technique – 2012

* Ce faible taux d’emploi peut s’expliquer par le pourcentage élevé de diplômés qui poursuivent leurs études (58,1 %).

Pour connaître les établissements qui offrent ce programme, consultez l’Inforoute de la formation professionnelle et technique.

Voir la liste complète des formations gagnantes de 2014 au niveau collégial


Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.