Carrières d’avenir 2014 : Techniques d’aménagement et d’urbanisme

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urbanisme

Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEC Techniques d’aménagement et d’urbanisme.

Au Collège de Rosemont, à Montréal, le taux de placement des 18 diplômés en techniques d’aménagement et d’urbanisme de 2013 atteint presque 100 %.

«La plupart travaillent au sein de municipalités ou d’organismes publics», constate l’urbaniste Rémi Nadeau, professeur et responsable du programme et de la coordination­ départementale. Il explique la demande par les nombreux départs à la retraite, le développement résidentiel et les projets majeurs comme la construction de centres commerciaux.

Les six diplômés de 2012 du Cégep de Matane sont également tous en emploi. Comme il n’y avait pas assez d’inscriptions pour former une cohorte en 2010, aucun étudiant n’a été diplômé en 2013. Une situation qui se reproduira dans trois ans, faute d’inscriptions suffisantes en 2013.

«Le programme et la profession sont mal connus. Pourtant, les emplois abondent», regrette Nicolas Rail, enseignant et coordonnateur du ­département d’urbanisme. «Je reçois des offres d’emploi chaque semaine, mais les diplômés sont déjà placés», dit-il.

Profil recherché

Le technicien en aménagement et en urbanisme exécute diverses tâches liées à l’aménagement du territoire ­(délivrance de permis, réalisation d’études d’impact, élaboration de consultations publiques, inspection de bâtiments). «Il faut être polyvalent», dit Nicolas Rail.

Être un bon communicateur est aussi important. Par exemple, si un citoyen installe une clôture non conforme au règlement, c’est au technicien de l’en informer et de trouver un terrain d’entente, explique Rémi Nadeau.

La capacité à travailler en groupe est essentielle, puisque le technicien est souvent intégré à une équipe composée d’un urbaniste, d’un architecte, d’un ingénieur ou d’un arpenteur. Avoir de l’intérêt pour l’environnement naturel et bâti est indiqué.

Perspectives

«L’urbanisation présente d’immenses défis», souligne Rémi Nadeau. Dans les petites localités, le technicien est appelé à développer le territoire, tandis que dans les grands centres, sa mission est de réaménager la ville. «Son rôle consiste de plus en plus à diminuer l’impact écologique d’un aménagement», ajoute-t-il.

Au quotidien, le technicien est dans l’action. «Chaque journée est différente : il y a de nouveaux citoyens, de nouvelles lois, de nouveaux sites à inspecter», dit Nicolas Rail. Après 10 ou 15 ans, certains aspirent à devenir chefs de service ou responsables du service d’aménagement. Le manque de travailleurs accélérera sans doute l’ascension professionnelle. Le diplômé peut poursuivre des études universitaires en urbanisme.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 28
Diplômés en emploi : 68,2 %*
À temps plein : 93,8 %
En rapport avec la formation : 93,3 %
Aux études : 22,7 %
Taux de chômage : 0,0 %
Salaire hebdomadaire moyen : 692 $

Source : La Relance au collégial en formation technique – 2012

* Ce faible taux d’emploi peut s’expliquer par le pourcentage élevé de diplômés qui poursuivent leurs études (22,7 %).

Pour connaître les établissements qui offrent ce programme, consultez l’Inforoute de la formation professionnelle et technique.

Voir la liste complète des formations gagnantes de 2014 au niveau collégial


Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.