Carrières d’avenir 2014 : Nutrition/Sciences de la nutrition

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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du baccalauréat en nutrition et sciences de la nutrition.

À l’Université McGill, le taux de placement des 60 diplômés en nutrition de 2013 était de 100 %. «Plus de la moitié de nos finissants sont embauchés avant même la fin de leurs études, affirme Kristine Koski, directrice de l’École de diététique et de nutrition humaine. Ceci s’explique par le fait qu’il y a une variété de débouchés dans ce domaine.»

Un nutritionniste peut, par exemple, devenir clinicien dans un hôpital, chef de service alimentaire, communicateur scientifique, conférencier, ou encore faire carrière dans l’industrie agroalimentaire.

Du côté de l’Université de Montréal, les 49 diplômés de 2013 ont tous décroché un emploi facilement, indique Louise St-Denis, responsable du programme. «Le domaine connaît un essor au Québec, car on voit présentement apparaître des nouveaux problèmes de santé nutritionnelle chez les jeunes, comme l’obésité et certaines formes de diabète, sans compter le besoin grandissant d’intervention nutritionnelle chez les aînés.»

Profil recherché

Le nutritionniste (ou diététiste) est un expert de la saine alimentation et de la prévention des maladies. «Il est appelé à transmettre ses connaissances à une variété de clientèles, comme ses patients, le grand public, des organismes, des chercheurs ou les médias, explique Kristine Koski. Les habiletés en vulgarisation scientifique sont donc importantes.»

La curiosité est aussi nécessaire, car le nutritionniste doit demeurer à jour dans son domaine et à l’affût des dernières recherches, selon Louise St-Denis. «Il doit aimer collaborer avec toutes sortes de professionnels. Il ne travaille jamais seul dans son bureau», ajoute-t-elle.

Perspectives

Le rôle du nutritionniste ne se limite pas à conseiller des recettes ou à en inventer, prévient Louise St-Denis. Son champ de pratique est vaste, allant de la gestion d’un service alimentaire collectif, dans une école ou un centre de la petite enfance par exemple, à la consultation dans un centre sportif.

L’industrie alimentaire fait également appel aux nutritionnistes quand vient le temps de développer de nouveaux produits. «Dans les prochaines années, les nutritionnistes seront de plus en plus appelés à faire la promotion d’une nourriture saine auprès de l’industrie agroalimentaire afin que les entreprises améliorent la qualité de leurs produits», note Kristine Koski.

Autre créneau en développement : la nutrigénomique, ajoute Louise St-Denis «Il s’agit de prescrire une alimentation adaptée aux gènes de l’individu.»

Il faut être membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec pour porter le titre de diététiste/nutritionniste.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 161
Diplômés en emploi : 80,7 %
À temps plein : 65,9 %
En rapport avec la formation : 79,3 %
Aux études : 14,7 %
Taux de chômage : 2,2 %
Salaire hebdomadaire moyen : 860 $

Source : La Relance à l’université – 2013

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.