Carrières d’avenir 2014 : Archives médicales

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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEC Archives médicales.

En 2013, 36 étudiants ont obtenu leur diplôme en archives médicales au Collège Ahuntsic, à Montréal, où le taux de placement avoisine 95 % depuis plusieurs années.

Selon la coordonnatrice du programme, Lysann Hounzell, le vieillissement des archivistes médicaux crée de l’emploi pour ces diplômés. «Et avec tous les départs à la retraite prévus au cours des prochaines années, la tendance devrait se maintenir», estime-t-elle.

Les perspectives d’emploi sont aussi favorables pour les 12 diplômés de 2013 du Cégep régional de Lanaudière­ à L’Assomption. Selon Pierrette Nadeau,­ enseignante au programme, leur taux de placement devrait atteindre environ 90 %.

«L’implantation obligatoire de registres de santé spécialisés dans les hôpitaux favorise l’embauche de nos diplômés», explique-t-elle.

«Certains croyaient que l’informatisation du dossier de santé allait marquer la fin de la profession d’archiviste médical, mais le contraire s’est produit, ajoute Lysann Hounzell. Le ministère de la Santé et des Services sociaux nous demande de lui fournir davantage de statistiques et d’informations sur les ressources hospitalières.» Ce qui a pour effet d’augmenter la demande de diplômés.

Profil recherché

«Les archivistes sont des experts des dossiers médicaux», résume Lysann Hounzell. Ils s’assurent que tous les documents d’un dossier sont ­adéquatement remplis, en plus ­d’analyser et de codifier toutes les informations contenues.

«Cela demande concentration et minutie, puisque les données produites servent à dresser le portrait de santé de la population», soutient Pascale Lamarre, responsable du programme au Cégep de la Gaspésie et des Îles. Un bon sens de l’organisation, une maîtrise de la terminologie médicale et un intérêt pour l’informatique sont aussi nécessaires.

Les archivistes doivent également savoir se référer aux textes de loi quand vient le temps de gérer les demandes d’accès à l’information. «Il faut bien sûr s’assurer de protéger la confidentialité du dossier de chaque patient», complète Lysann Hounzell.

Perspectives

L’archiviste médical bénéficie d’horaires flexibles. Les heures supplémentaires et le travail de fin de semaine sont rares dans la profession, une situation enviable dans le domaine de la santé.

Il est souvent possible de condenser la semaine de travail en quatre jours. «L’informatisation des hôpitaux permet même à certains archivistes de travailler de la maison», soulève Pierrette Nadeau.

Pour aspirer à un poste de chef de ­service ou de gestionnaire en milieu hospitalier, l’archiviste doit géné­ra­lement suivre une formation universitaire en gestion. «Plusieurs hôpitaux ­permettent à leurs employés de suivre les cours nécessaires ­parallèlement à leur emploi en ­adaptant leurs horaires», soutient Lysann Hounzell.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 118
Diplômés en emploi : 86,7 %
À temps plein : 95,9 %
En rapport avec la formation : 85,7 %
Aux études : 10,8 %
Taux de chômage : 2,7 %
Salaire hebdomadaire moyen : 613 $

Source : La Relance au collégial en formation technique – 2012

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.