Mauricie et Centre-du-Québec : le tourisme aide au placement des diplômés

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Les secteurs du tourisme et de la restauration sont en effervescence dans le Centre-du-Québec et en Mauricie, offrant de nombreuses occasions d’emploi aux diplômés de différents programmes.

«En tourisme, on remarque depuis deux ans une belle augmentation de la demande chez les employeurs, et de l’intérêt chez les étudiants», note Marie-Claude Plante, technicienne en placement au Collège Laflèche, à Trois-Rivières. L’établissement a d’ailleurs lancé cette année un programme intensif en tourisme, en plus de son programme régulier, pour répondre aux besoins dans la région.

Les finissants du DEC Techniques d’intervention en loisir sont également très sollicités. «Ils travaillent dans des écoles, des centres hospitaliers ou encore pour les différents ordres de gouvernement, explique Marie-Claude Plante. On a décidé d’augmenter le nombre de places disponibles dans le programme cette année parce que les employeurs ont besoin de plus de diplômés.»

À la formation professionnelle, la demande de diplômés en restauration est très forte, mais le recrutement est souvent difficile. «Le problème en restauration, c’est que le diplôme n’apporte pas toujours de supplément sur le plan du salaire», explique Luc Galvani, directeur des Services éducatifs pour la formation professionnelle et continue aux individus et aux entreprises à la Commission scolaire du Chemin-du-Roy. Par ailleurs, plusieurs élèves abandonnent le programme parce qu’ils sont embauchés en cours de formation. Une tendance que l’établissement tente de freiner. «On fait beaucoup de sensibilisation auprès des employeurs de ce côté-là», souligne Luc Galvani.

Métallurgie : un manque à combler

Dans le secteur de la métallurgie, plusieurs offres d’emploi demeurent sans réponse, faute de diplômés. «Nos trois programmes de technologie du génie métallurgique [Procédés de transformation, Fabrication mécanosoudée et Contrôle des matériaux] pourraient accueillir davantage d’étudiants», note Caroline Hamel, responsable du Service de placement au Cégep de Trois-Rivières. Elle précise toutefois que les offres d’emploi proviennent souvent de l’extérieur de la région.

Pour mieux répondre aux besoins de la Mauricie, la Commission scolaire du Chemin-du-Roy a choisi d’adapter son programme de fonderie. «Il y a deux ans, on n’a pu offrir le programme, faute d’inscriptions, explique Luc Galvani. On a ajusté le tir pour ajouter à la formation certaines compétences recherchées par les employeurs, et cette année, on a 21 inscriptions.»

Tiré du dossier Enquête sur le placement des diplômés 2013

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