La politique, un sujet délicat au travail

La politique, un sujet délicat au travail

C’est bien connu : la politique, comme le sexe et la religion, n’a pas sa place dans les conversations de bureau. Mais quand les manchettes regorgent de sujets chauds — grève étudiante, Plan Nord, abolition du registre des armes à feu, abattage halal des animaux! —, contenir son opinion est parfois ardu. Quelques conseils et observations à l’intention des éditorialistes de bureau.

  • Même les collègues de longue date peuvent nous surprendre avec une opinion politique inattendue. À garder en tête avant de lâcher un «quel tata, ce ______________ (nom du sénateur/ministre/maire d’une ville de banlieue insupportable du moment)».
  • Chaque bureau compte une grande gueule, qui distribue ses opinions à tout vent, sans que personne lui ait demandé quoi que ce soit. C’est généralement celui avec qui on est en désaccord sur absolument tout, et qui nous force à réévaluer nos convictions lorsqu’on est d’accord avec lui.
  • Émettre une opinion, c’est bien. Accepter celle des autres, c’est encore mieux. Malheureusement, pas évident de percevoir Patrick des ventes de la même façon maintenant qu’on sait qu’on ne loge pas à la même enseigne sur les grands enjeux de fond.
  • Pour préserver la bonne entente, mieux vaut parfois prétexter une méconnaissance des débats de l’heure et changer le sujet au hockey. Pourquoi David Desharnais n’a-t-il jamais été repêché? Voilà la question!

Rédiger des courriels efficaces

Vos courriels demeurent trop longtemps sans réponse? Vous manquez peut-être de précision. Messages longs, ambigus, sans objectif clair… les façons de rater sa cible sont multiples. Fares Chmait, formateur, conférencier et accompagnateur de gestionnaires, donne quelques trucs pour rédiger des courriels efficaces.

Employez un objet précis

Dans une boîte de réception bien remplie, les courriels ne sont pas tous lus avec le même empressement. D’où l’importance d’utiliser un objet précis. Par exemple, optez pour «J’attends toujours votre réponse au sujet de votre participation au congrès» plutôt que «Participation au congrès».

Soyez bref

Évitez les courriels de plus d’une dizaine de lignes. Sinon, vous risquez qu’ils restent partiellement lus. Si votre message requiert davantage de détails, expliquez le minimum dans le courriel et mettez le reste dans un document en pièce jointe.

Exprimez une requête claire

Formulez d’entrée de jeu ce que vous attendez de votre interlocuteur. Vous voulez son avis sur ce qui s’est dit pendant la réunion d’hier? Énoncez-le clairement dès la première phrase. Si vous souhaitez simplement l’informer du contenu de la réunion, commencez par «À titre d’information».

Indiquez une date limite

Si votre interlocuteur doit répondre ou poser une action suivant votre courriel, indiquez avant quelle date vous l’attendez.

5 choses à savoir sur le service de médiation de la Commission des normes du travail

  1. Chaque travailleur qui porte plainte pour une pratique interdite, pour un congédiement injustifié ou pour harcèlement psychologique a accès au service de médiation de la Commission des normes du travail.
  2. Ce service gratuit vise à éviter aux salariés et employeurs des démarches juridiques souvent longues et coûteuses. Près de 40 % des plaintes sont réglées de cette façon.
  3. Offert depuis 1992 (2005 pour le harcèlement psychologique), le service prévoit un processus qui s’exerce sur une base volontaire et les deux parties doivent l’accepter.
  4. Le médiateur est impartial. Il guide les parties dans le processus, les informe de leurs droits et obligations, crée un climat propice au dialogue et les aide à trouver une solution satisfaisante. Les renseignements qui lui sont confiés demeurent confidentiels.
  5. Si une entente est impossible, la plainte est transmise sans délai à la Commission des relations du travail, un tribunal qui rendra une décision après avoir entendu les deux parties.

Sinetéléphonophobie

Peur de perdre son téléphone intelligent ou de ne pas avoir accès à un réseau cellulaire.

Juxtaposition de la préposition latine sine (sans) et du nom téléphonophobie (phobie du téléphone). Inspiré de l’anglais nomophobia.

Signes à surveiller : les sueurs froides et les palpations frénétiques qui suivent la constatation que son téléphone n’est pas dans sa poche habituelle.

commentez@jobboom.com