Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous feriez à votre retraite ? Bon nombre de personnes répondraient y avoir minimalement réfléchi, avec des plans plus ou moins définis d’une personne à l’autre. Ajoutons que ceux ayant peu de souci financier parlent généralement plus simplement de leurs idées et projets. En fait, en pensant à la retraite, plusieurs rêvent de voyage et d’autres de prendre du temps pour soi. C’est un mélange plutôt heureux et positif qui se dégage bien souvent de ce moment attendu.
Nous remarquons néanmoins un questionnement en trame de fond chez la plupart des gens à l’aube de la retraite… Elles ressemblent bien souvent à ceci :
- Que vais-je faire de mes 168 heures par semaine ?
- Qu’est-ce que je dois absolument savoir au sujet des aspects financiers et comptables ?
- Comment renouveler ma relation amoureuse avec le temps libre supplémentaire?
- Et le corps ? Comment puis-je m’assurer de conserver un équilibre biomécanique au cours des prochaines années ?
Remarquons que ces questions s’articulent souvent autour des enjeux financiers (planification stratégique), de la santé physique (mode de vie) ainsi que des activités de la vie quotidienne et des projets stimulants (comment se construire une vie après le travail).
C’est souvent à cette étape que nous remarquons, soit une difficulté d’adaptation, de l’ennui et de l’isolement ou à l’inverse, une retraite pleinement épanouie. C’est le moment propice de redéfinir votre relation avec l’être aimé et les amis. Nous vous proposons de repenser le modèle, puisqu’il s’agit ici d’une planification importante sur le plan relationnel. Ouvrez le dialogue en profondeur, et répondez à la question suivante : À quel niveau pourrez-vous vous rejoindre cognitivement et émotionnellement? En ce qui concerne l’aspect financier, renseignez-vous. Allez consulter des spécialistes pour répondre à vos questions et vous aidez à prendre des décisions financières éclairées.
Nous pourrions également constater ceci : malgré les projets envisagés dont les voyages que vous avez prévu faire, les sorties au restaurant avec vos êtres chers et les sports auxquels vous prévoyez de vous inscrire, il vous restera encore beaucoup de temps à votre disposition pour vous occuper la tête.
Dans le but de combattre le syndrome de la chaise berçante, focalisons sur vos intérêts :
- De quelle manière comptez-vous éprouver du plaisir dans votre quotidien ?
- Que faudra-t-il qu’il se produise pour que vous vous sentiez utile et fier de vous ?
- De quoi avez-vous absolument besoin de la part des autres sur le plan relationnel ?
- Quelles transitions vous semblent-t-elles les plus adéquates avec votre profil ?
C’est le temps de trouver des activités, des projets, des loisirs qui vous permettront de rester vif! Ce type de projet permet de rester alerte cognitivement. Que vous fassiez des casse-têtes, suiviez des formations stimulantes, lisiez des romans ou des nouvelles ou encore que vous preniez un chemin différent quand vous vous déplacez, vous contribuez à maintenir votre cerveau actif et réactif.
Réfléchissez à ce que vous avez mis de côté dans les dernières années, à cause de vos obligations. Et si vous passiez du « il faut » à « j’ai le goût de quoi »? Vous pouvez maintenant rêver et revenir tout simplement à ce que vous aimez faire, à votre essence. Avez-vous songé à consulter un ou un conseiller ou une conseillère d’orientation pour vous accompagner dans la mise en œuvre de votre prochaine trajectoire personnelle?
Écrit par Éric Damato, c.o.org. et Marie-Hélène Collin, c.o. et associé.e.s chez BrissonLegris
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