Comment négocier un horaire flexible?

Deux billes d'acier en équilibre
Photo : Sashkin/Shutterstock

Un horaire souple pourrait vous aider à concilier travail et vie personnelle. Voici quelques astuces pour convaincre votre employeur de vous accorder cette faveur.

Vous aimeriez aménager votre horaire pour éviter les embouteillages? Ou encore faire une partie de votre boulot à la maison? Préparez de solides arguments avant d’en parler au patron.

Déterminez si votre projet est réaliste

L’horaire flexible est plus facilement applicable dans certaines entreprises et départements que dans d’autres, croit Pierre Charbonneau, consultant et associé chez Raymond Chabot Ressources humaines inc. «Un travail de rédaction peut se faire à la maison. Par contre, une adjointe administrative doit être au bureau pour assister son superviseur.»

Établissez les avantages de l’horaire flexible… pour votre employeur

Si vous considérez uniquement vos propres besoins, vous risquez d’essuyer un refus, dit M. Charbonneau. De bons arguments à retenir : un horaire plus souple pourrait vous rendre plus motivé et efficace, et réduire vos absences pour raisons familiales. Votre patron pourrait utiliser votre espace de travail à d’autres fins lorsque vous restez à la maison. «Votre employeur doit sentir que vous avez le souci de continuer à offrir un bon service», explique M. Charbonneau.

Soyez prêt à donner des garanties au patron

Expliquez-lui que :

  • vos tâches seront effectuées dans les délais prévus;
  • il pourra vous joindre facilement lorsque vous travaillez à la maison;
  • vous serez présent au bureau à des périodes prédéterminées, par exemple entre 10 h et 15 h tous les jours, ou lors de la réunion d’équipe hebdomadaire;
  • vous reviendrez à l’horaire régulier si votre productivité diminue, si votre absence nuit à l’entreprise ou si votre demande crée chez vos collègues un effet d’entraînement difficile à gérer. Vous pouvez même convenir d’une période d’essai.

Expliquez votre projet et vos garanties par écrit

«Souvent, une entente verbale suffit. Mais si vous arrivez bien préparé, l’employeur sera moins craintif», conclut M. Charbonneau.

Marthe Martel

Rédactrice pour le magazine Jobboom