Carrières d’avenir 2014 : Théâtre-production (Gestion et techniques de scène)

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Photo : Anton Oparin / Shutterstock.com
Photo : Anton Oparin / Shutterstock.com

Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEC Théâtre-production (Gestion et techniques de scène).

Le taux de placement des diplômés du DEC Théâtre-Production (Gestion et techniques de scène) est difficile à mesurer, car la plupart d’entre eux sont travailleurs autonomes. Mais dans les établissements consultés, on estime que 80 % des diplômés arrivent à vivre de leurs contrats. André Simard, enseignant au Collège Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, affirme qu’il reçoit environ une offre d’emploi par semaine, qu’il transmet ensuite à ses étudiants.

Selon Bernard Lavoie, coordonnateur de la section production de l’Option-Théâtre au Collège Lionel-Groulx, une trentaine ou une quarantaine d’étudiants terminent leur formation au Québec chaque année dans la spécialisation Gestion et techniques de scène. Le taux de placement a toujours été bon. Il considère que les perspectives seront encore plus favorables au cours des deux prochaines années, notamment parce qu’il y a de plus en plus de productions en théâtre musical au Québec.

Profil recherché

Les métiers associés à la gestion et aux techniques de la scène demandent une grande habileté physique et une précision manuelle. André Simard souligne qu’il faut être autant à l’aise pour les travaux de construction que pour les tâches en rapport avec l’électricité. Il est également nécessaire d’avoir un bon sens de l’organisation. Le technicien doit être polyvalent, flexible et savoir travailler en équipe.

À cheval entre la technique et les arts, ce domaine demande aussi une grande curiosité et une sensibilité artistique. Pour développer ces aptitudes, Bernard Lavoie conseille de voir beaucoup de spectacles, d’essayer de rencontrer des créateurs et de lire des pièces.

Perspectives

L’adrénaline de la première et les applaudissements du public sont de vraies récompenses. Les horaires sont souvent irréguliers, «mais cela donne beaucoup de liberté et le travail n’est pas routinier», avoue Jérôme Vallée, enseignant au Centre d’études collégiales de Montmagny, affilié au Cégep de La Pocatière.

Bernard Lavoie ajoute que les possibilités d’avancement sont nombreuses. «On commence habituellement comme ouvrier ou artisan. Très rapidement, on devient créateur, concepteur ou chef d’atelier», précise-t-il. L’important dans le métier, c’est de pouvoir constamment s’adapter aux innovations technologiques, tout en restant débrouillard. «Le théâtre fonctionne généralement avec des moyens réduits. Souvent, il faut prendre des raccourcis utilisés depuis le Moyen Âge pour pouvoir créer des effets», explique-t-il.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 44
Diplômés en emploi : 75,9 %*
À temps plein : 78,3 %
En rapport avec la formation : 100,0 %
Aux études : 20,7 %
Taux de chômage : 4,3 %
Salaire hebdomadaire moyen : 593 $

Source : La Relance au collégial en formation technique – 2012

* Ce faible taux d’emploi peut s’expliquer par le pourcentage élevé de diplômés qui poursuivent leurs études (20,7 %).

Pour connaître les établissements qui offrent ce programme, consultez l’Inforoute de la formation professionnelle et technique.

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.