Carrières d’avenir 2014 : Charpenterie-menuiserie

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charpentier

Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEP Charpenterie-menuiserie.

L’École des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec a diplômé 200 élèves en charpenterie-menuiserie en 2013. Munir Gundog, directeur adjoint de l’établissement, est optimiste quant aux possibilités d’emploi. Les élèves reçoivent fréquemment des offres, même si l’établissement ne dispose pas d’un service de placement. «Le taux de placement tourne autour de 85 %», affirme-t-il.

Au Centre de formation profes­­sionnelle (CFP) Paul-Rousseau, à Drummondville, 66 élèves ont terminé le programme en 2013. D’après l’enseignant Hugues Fontaine, ceux qui veulent trouver un emploi y parviennent facilement. «Il y a, bien sûr, des finissants sans emploi, mais c’est plutôt un choix de leur part», explique-t-il.

Si Hugues Fontaine remarque un ralentissement dans la construction résidentielle, Munir Gundog n’y voit rien de négatif. «Ça coïncide avec une belle évolution de la construction commerciale. Ça n’affectera pas les possibilités d’emploi», assure-t-il.

Profil recherché

Pour être un bon charpentier-menuisier, il faut être polyvalent et minutieux. Le travailleur touche à plusieurs aspects de la construction : fondations, charpente, isolation, insonorisation, ­toiture, finition, etc. «Et tout ça, dans des conditions relativement difficiles. C’est un travail exigeant : il faut ­transporter de lourdes charges, dans des conditions climatiques pas toujours idéales», souligne Hugues Fontaine.

Fait moins connu, le charpentier-menuisier doit maîtriser certains types de calculs et être un bon planificateur. «Il faut savoir gérer le temps et les ressources nécessaires pour mener à bien les divers projets», ajoute-t-il.

Perspectives

Après avoir effectué trois périodes d’apprentissage en milieu de travail de 2 000 heures chacune, l’apprenti est prêt à passer l’examen de qualification provinciale afin de devenir un compagnon certifié. «Par la suite, le travailleur peut tenter de devenir chef de chantier ou gestionnaire de projet», indique Richard Grant, enseignant et chef du département de charpenterie-menuiserie au CFP Pavillon-de-l’Avenir, à Rivière-du-Loup.

Ce domaine aux multiples possibilités est en proie à des préjugés tenaces. «Certains s’imaginent que les travailleurs se la coulent douce parce qu’ils ont de bonnes conditions salariales. Pourtant, on parle d’un travail très physique, de 50 à 60 heures par semaine», souligne-t-il. «D’autres pensent que ce métier n’est pas pour les filles. C’est tout à fait faux», ajoute Hugues Fontaine. Les portes du métier leur sont grandes ouvertes, pour peu qu’elles soient en excellente forme physique.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 2 018
Diplômés en emploi : 85,4 %
À temps plein : 97,1 %
En rapport avec la formation : 84,1 %
Aux études : 5,9 %
Taux de chômage : 7,2 %
Salaire hebdomadaire moyen : 812 $

Source : La Relance au secondaire en formation professionnelle – 2012

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.