Formation gagnante : Techniques de laboratoire (spécialisation en biotechnologies)

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«Nos diplômés participent à une révolution : celle de la biotechnologie. Pendant longtemps, ils ont travaillé sans qu’il y ait des retombées majeures. Maintenant, des retombées, il y en a!»

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Les carrières d’avenir.

Rôle et tâches

L’affirmation est de Jocelyn Laplante, enseignant au Cégep de l’Outaouais (campus Gabrielle-Roy), à Gatineau. Ses diplômés travaillent en effet dans ces laboratoires où l’on manipule le vivant pour mettre au point de nouveaux médicaments, expérimenter des traitements contre le sida ou le cancer, créer des micro-organismes capables d’éliminer des contaminants… Sans oublier les manipulations génétiques des plantes agricoles et des arbres destinés à la foresterie.

«La première qualité du diplômé, c’est le sens de l’organisation, souligne M. Laplante. Il doit aussi être consciencieux et minutieux.» En effet, les techniciens doivent suivre des instructions précises et un protocole scientifique strict, sans brûler les étapes. Autrement, leur travail n’est pas crédible. De plus, ils doivent observer des consignes de sécurité.

«Les diplômés travaillent souvent en petites équipes multidisciplinaires», ajoute l’enseignant. Dans un labora­toire, il y a plusieurs spécialistes : biologistes moléculaires, chimistes, pathologistes, écologistes, microbiologistes…

Défis et perspectives

Le diplômé doit absolument maintenir ses connaissances à jour, car l’innovation technologique dans ce secteur est constante. Par ailleurs, il peut être confronté à de déchirantes questions d’éthique comme : doit-on laisser les multinationales breveter (donc privatiser) des organismes vivants ou jouer les apprentis sorciers avec les organismes génétiquement modifiés (OGM)? Bien sûr, le technicien agit à titre d’exécutant, mais il n’est pas à l’abri des problèmes de conscience. «Il y a des revenus incroyables liés à ces activités, admet M. Laplante. C’est heureux ou malheureux selon qu’on se situe à droite ou à gauche sur l’échiquier idéologique.» 03/03

NDLR : Les personnes citées dans ce texte peuvent avoir changé d’emploi depuis l’entrevue, mais leur témoignage demeure utile à la compréhension du métier illustré.

Horaires et milieux de travail

  • Un laboratoire est un endroit calme, d’une impeccable propreté, très ordonné.
  • Les descriptions de tâches sont strictes.
  • Le technicien ne travaille pas sous pression afin de toujours respecter les protocoles scientifiques et les consignes de sécurité.
  • Les horaires sont réguliers, de 9 h à 17 h.

 

Statistiques

Nombre de diplômés 84
Diplômés en emploi 52,2 %*
À temps plein 94,4 %
En rapport avec la formation 94,1 %
Aux études 40,6 %
Taux de chômage 10,0 %
Salaire hebdomadaire moyen 632 $

Source : La Relance au collégial en formation technique, MELS, 2011.
* Ce faible taux d’emploi peut s’expliquer par le pourcentage élevé de diplômés qui poursuivent leurs études (40,6 %).

Comment interpréter l’information

Pour connaître les établissements qui offrent ce programme, consultez l’Inforoute de la formation professionnelle et technique.

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