5 mauvaises raisons de trop travailler

Homme en complet avec un nuage de fumée à la place de la tête
Photo : Hasloo Group Production Studio/Shutterstock

Vous vous sentez surmené. Mais qu’est-ce qui peut bien être à l’origine de votre surinvestissement au boulot?

Au cours de votre carrière, vous traverserez des périodes de travail plus intenses. Mais si ces «bourrées» se succèdent au point d’avoir un impact négatif sur votre santé ou sur les autres sphères de votre vie, comme votre famille ou vos loisirs, il est temps de réfléchir aux raisons qui vous poussent à tant travailler.

1. Le désir de réussir à tout prix

Atteindre ses objectifs procure beaucoup de plaisir. Et comme l’être humain a tendance à rechercher les sensations plaisantes, il recherche aussi la réussite… Le hic, c’est qu’à moins que vous soyez surhumain, l’atteinte des plus hauts sommets se fait parfois au détriment d’un certain équilibre personnel. En ne priorisant que la performance au travail, la reconnaissance ou l’enrichissement personnel, vous pourriez fragiliser votre réseau social. Le succès est important, à condition de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier!

2. La passion dévorante pour le travail

Parce qu’ils adorent leur boulot, les gens passionnés travaillent généralement beaucoup. Et très souvent, ils excellent. Or, à force de recevoir des compliments sur leurs réalisations, certains basculent dans une forme de dépendance à l’égard de leur travail et des louanges qu’il procure. Vous êtes obsédé par vos projets et vous vous sentez coupable lorsque vous ne vous consacrez pas à votre passion? Pour échapper à ce piège, essayez d’accorder plus d’importance aux sensations de plaisir que vous procure l’accomplissement du travail, plutôt qu’aux éloges que vous recevez.

3. Le besoin de se sentir apprécié

Vous avez du mal à dire non et vous avez toujours tendance à en faire un peu plus que le client en demande? Votre employeur apprécie sans doute votre dévouement, mais celui-ci pourrait aussi vous mener au surmenage. Si vous craignez de décevoir votre patron ou vos clients, vous pourriez vous obstiner à vous présenter au bureau malgré votre grippe ou votre épuisement professionnel. Apprenez à vous affirmer et à développer votre confiance. Cela vous permettra de mieux vous respecter et faire respecter vos limites personnelles.

4. Le perfectionnisme

Les personnes perfectionnistes sont souvent anxieuses. C’est peut-être votre cas si vous avez tendance à exagérer toutes les conséquences possibles d’une erreur ou d’une omission. Par conséquent, vous avez sûrement du mal à déléguer. Toutefois, contrôler et gérer les moindres détails d’un projet peut devenir épuisant avec le temps. Vous devrez apprendre à confier des tâches aux autres, car c’est en déléguant qu’on apprend à faire confiance. En transférant certaines de vos responsabilités à d’autres, vous ressentirez assurément un certain soulagement.

5. L’environnement professionnel compétitif

Certains milieux de travail valorisent le dépassement de soi et l’esprit de compétition en offrant notamment des primes à la performance ou des commissions. Vous vous sentez prisonnier d’un tel système? Tentez d’influencer votre milieu et cessez de vous comparer aux autres. Accordez-vous le droit de vous absenter en cas de maladie et de ne pas être toujours «l’employé du mois». Certains collègues pourraient s’inspirer des valeurs d’équilibre que vous prônerez. Rien ne change? Cet endroit n’est peut-être pas fait pour vous. Envisagez toutes les options possibles, dont un changement de département ou même d’emploi.

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