Les Québécois déménagent peu pour le travail

Ne faudrait-il pas encourager les travailleurs à déménager là où il y a de l’emploi à l’année?

C’est l’idée qu’avance l’Institut CD Howe, dans un avis sur le système d’assurance-emploi publié en 2011. Selon le think tank, le programme fait fausse route en soutenant davantage les chômeurs récurrents dans les régions où le taux de chômage est élevé.

Au Québec toutefois, les travailleurs saisonniers semblent réfractaires à l’idée de mobilité. Seulement un sur quatre serait prêt à se déplacer dans une autre région pour occuper un autre emploi en basse saison, selon le sondage du Chantier sur la saisonnalité.

«En France, un instructeur en montagne l’hiver peut devenir guide de voile dans une station balnéaire l’été et se promener d’un lieu à l’autre avec toute sa famille, a constaté Isabelle Girard, directrice générale du Conseil québécois des ressources humaines en tourisme. De la même façon, un Albertain accepte plus facilement de travailler à Ottawa. Nous, on fait un peu moins ça. On a moins cette volonté de se déraciner.»

Dans ce dossier

• La double vie des travailleurs saisonniers
• Le travail saisonnier en déclin
• S’occuper durant la saison morte

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