Pouce en l'air

L’art d’intégrer de nouveaux arrivants à son équipe

L’employeur Luc Morency est passé maître dans l’art d’intégrer de nouveaux arrivants à son équipe. Quelle est sa recette?

Dans l’usine montréalaise de condensateurs Power Survey, un tiers des employés ont des noms exotiques tels que Dimitar, Shuo ou Ghassan. «C’est comme l’Organisation des Nations unies ici», blague Luc Morency, directeur de l’entreprise.

Équipe

Pour que les nouveaux employés se sentent à l’aise à leur arrivée, M. Morency les jumelle avec une personne qui vient de la même région du globe qu’eux. «Ça permet aussi de faciliter la communication au départ, quand la langue est une barrière.»

Mais pas question pour M. Morency de ghettoïser les travailleurs. Au bout d’une centaine d’heures de parrainage, l’employé est prêt à bouger au sein des autres équipes de travail.

Moment de repos

Les heures de repas sont des moments clés, selon Luc Morency. Si les odeurs épicées des repas se mélangent, c’est aussi le cas des employés. «L’un mange son couscous, l’autre sa paella, mais au-delà de ça, il se trouve des affinités.»

Les mots pour le dire

Le plus important demeure une bonne communication avec les employés, croit M. Morency, car il est certain qu’il y a des disparités sur le plan des perceptions.

Par exemple, un employé d’origine chinoise s’est déjà plaint de faire toujours la même tâche ennuyeuse. «Il croyait que c’est parce qu’il est Chinois qu’il faisait des tâches répétitives. J’en ai parlé avec son supérieur, et ce n’était pas le cas. On a varié davantage son travail et il était heureux ensuite.»