Sur la liste des travailleurs menacés?

Dinosaures

Difficile de prédire quels seront les métiers du futur. Mais les travailleurs qui résisteront à l’extinction seront toujours ceux qui sauront s’adapter.

Je suis récemment tombé sur deux listes spéculant sur l’avenir du marché du travail : la première dressait le top 10 des métiers du futur, et la seconde le top 10 des métiers appelés à disparaître.

Forcément, le fait de retrouver le métier de journaliste dans la liste des métiers menacés d’extinction avait quelque chose d’angoissant pour moi, qui travaille dans ce milieu. Bon, certains diront que ce n’est pas nouveau, mais quand même, les journalistes n’aiment pas se le faire rappeler.

Quoi qu’il en soit, ces lectures m’ont amené une réflexion. Il va de soi que l’on doit, au moment de choisir sa voie professionnelle, réfléchir aux perspectives actuelles et à court terme d’une carrière. Faut-il en plus être capable d’évaluer son potentiel à long terme en se projetant 25 ans en avant?

Il me semblerait absurde et plutôt hasardeux de le faire. Les évolutions du marché du travail sont beaucoup trop imprévisibles, surtout en cette ère de mondialisation où les économies du monde entier sont interconnectées.

Toutefois, que l’on soit capable de lire l’avenir ou pas, on peut prédire qui pourra tirer son épingle du jeu : comme dans le règne animal, ceux qui sauront s’adapter survivront. Et ce, même si le métier que l’on pratique est en voie d’extinction.

D’où l’importance de continuer d’apprendre tout au long de sa carrière, de se tenir au courant des tendances de notre secteur, d’anticiper les changements, de suivre des formations complémentaires.

Cette perspective peut sembler décourageante, surtout quand on vient de terminer de longues études, mais c’est le seul moyen de ne pas être dépassé. De toute façon, même dans l’industrie la plus stable qui soit, toute formation finit par être désuète avec le temps; c’est l’expérience et les nouveaux apprentissages qui l’accompagnent qui prennent le relais et qui nous maintiennent à niveau.

Des bouleversements constituent parfois de mauvaises nouvelles, mais ouvrent également des opportunités. Il s’agit de savoir les repérer et d’avoir les bons outils pour en profiter lorsqu’elles se présentent. Et surtout, d’être assez ouvert pour s’y adapter.

Quand on y pense, rares sont les métiers qui ont complètement disparu; ils se sont plutôt transformés. Que les changements nous plaisent ou non, il ne sert à rien d’y être réfractaire et de se mettre la tête dans le sable, au risque de tomber dans le camp des dinosaures. Inutile de rappeler le sort qu’ont connu ces pauvres bêtes…

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Simon Granger

Simon Granger se spécialise dans la création et la gestion de contenu Web, et en développement de stratégies éditoriales numériques.