Stressé… ou angoissé?

Jeune femme anxieuse par surcharge de travail
Photo : Pressmaster/Shutterstock

L’angoisse est différente du stress. Quelques pistes pour la reconnaître et y remédier.

L’angoisse résulte d’une situation de détresse. Par exemple, un ouvrier nul en informatique peut sombrer dans l’angoisse si, en plus de ses tâches habituelles, il doit subitement gérer tout un entrepôt à l’aide d’un ordinateur. S’il voit cela comme un défi, il acceptera avec joie, quitte à demander une formation en informatique.

Mais s’il se croit incapable d’assumer sa nouvelle tâche – même après une formation –, il ressentira de la détresse. Dans le pire des cas, il glissera dans l’angoisse.

Mieux comprendre l’angoisse

«Les angoissés croient à la fois qu’ils sont incompétents et que cela aura des conséquences terribles», indique André Duchesne, psychologue à l’Institut de psychothérapie corporelle intégrée, à Montréal.

Par exemple, notre ouvrier peut s’imaginer que, s’il ne maîtrise pas l’informatique, «ses collègues ne le respecteront plus, qu’il perdra son emploi ou que son épouse va le quitter en cas de licenciement», illustre-t-il.

Remettre les choses en perspective

Pour reprendre pied, cet employé doit remettre les choses en perspective. Faire appel à un psychologue peut être une bonne idée.

«La personne angoissée doit déterminer de quoi elle a vraiment peur. En cernant ses craintes, elle adoptera les bons comportements», dit le psychologue. Par exemple, si l’ouvrier a peur de ne pas comprendre le cours d’informatique, il pourra s’adjoindre un mentor. Ou, s’il craint réellement perdre son épouse, être d’un charme fou avec elle…