Qu’est-ce qui fait un bon thérapeute en réadaptation physique (TRP) ?

Être thérapeute en réadaptation physique (TRP) exige une bonne gestion du temps et de la débrouillardise.

«Mes cours pratiques m’ont donné une idée très juste de ce que serait mon métier», confie Joëlle Bouchard, diplômée en techniques de réadaptation physique au Cégep de Chicoutimi et TRP depuis 2009 au Saguenay–Lac-Saint-Jean. La seule différence : à l’école, Joëlle traitait deux patients en un après-midi, alors qu’au travail, elle en traite deux… à l’heure!

Savoir gérer un horaire serré est donc l’une des qualités d’un bon TRP. Parce qu’il voit des patients toute la journée, le TRP doit aussi être à l’aise avec le public. En clair, «faire bonne impression, sourire et demeurer à l’écoute», résume Jean Blackburn, physiothérapeute et propriétaire d’un clinique employant cinq TRP à Jonquière.

Empathique, mais pas trop

Un TRP doit cependant limiter l’empathie qu’il pourrait éprouver pour ses patients, dit François Lessard, TRP et copropriétaire d’une clinique de physiothérapie à Baie-Comeau. «S’il arrête de les manipuler dès qu’ils ressentent la moindre douleur, ils ne guériront jamais!»

Enfin, un bon TRP est débrouillard, dit Caroline Lambert, TRP et copropriétaire d’une clinique dans la région de Québec. «S’il ne sait pas exactement où se trouve le muscle qu’il doit renforcer ou assouplir, j’aime qu’il vérifie dans un livre d’anatomie avant de me poser la question.»