La tête à l’emploi

choix_carriere

Il y a quelques années, à la fin du cégep, mes parents m’ont offert un exemplaire d’une édition antérieure du guide Les carrières d’avenir.

Comme bien des jeunes de cet âge, je n’avais alors pas la moindre idée de ce que je voulais faire dans ma vie, et mes parents étaient bien plus préoccupés par mon orientation professionnelle que je ne l’étais moi-même.

L’œil avisé soulèvera que je n’ai pas dû le lire bien attentivement puisque j’ai finalement opté pour un baccalauréat en journalisme, profession qu’on pourrait difficilement qualifier de «prometteuse». Et ce n’est pas totalement faux.

Avec le recul, je ne peux m’empêcher de penser que j’aurais dû porter à ce livre (et à ma démarche d’orientation en général) plus d’attention. Pas que je regrette mon choix, au contraire; il me permet d’ailleurs d’éditer le dit ouvrage aujourd’hui. Mais j’aurais probablement pu m’éviter bien des angoisses et des remises en question en y ayant consacré un peu plus de temps.

C’est pourquoi j’inaugure ce blogue avec un conseil tout simple : prenez le temps d’y penser.

Mes parents ont toujours insisté sur l’importance de choisir un métier que l’on aime. Mais à 18 ans, a-t-on vraiment la pleine mesure des possibilités de carrières existantes? J’en ai moi-même découvert des dizaines en produisant ce guide.

Combien de jeunes savent ce qu’est un géomaticien, un technologue en radio-oncologie, un audioprothésiste (je suis certain que bien des adultes l’ignorent aussi)? Ces métiers figurent pourtant dans notre sélection des carrières d’avenir depuis une décennie.

Combien de jeunes s’inscrivent à l’université sans même considérer la formation collégiale ou professionnelle, simplement parce qu’on leur a dit que c’était la meilleure voie à suivre? Pourtant, nombre de DEP et DEC permettent d’obtenir des salaires aussi intéressants que des diplômes universitaires.

On ne choisit pas une carrière en se basant uniquement sur le salaire ou les perspectives d’emploi. Mais pour faire un choix éclairé, il faut avant tout connaître ses options.

Un livre comme Les carrières d’avenir ne se lit pas comme un bon roman. Mais gardez-le à portée de main; laissez-le sur votre table de chevet ou dans votre sac à dos, et lisez un ou deux pages au hasard lorsque vous avez quelques minutes de libre.

Vous serez surpris ce que vous pourrez y trouver.

Retour à la page d’accueil du blogue

Simon Granger

Simon Granger se spécialise dans la création et la gestion de contenu Web, et en développement de stratégies éditoriales numériques.