La loyauté des entreprises, celle des employés

Le manque de loyauté peut avoir des conséquences, aussi bien pour l’entreprise que pour ses employés. Quelles sont les limites à ne pas franchir?

Les employés peuvent être à la fois les meilleurs ou les pires ambassadeurs d’une entreprise. «Si une compagnie à la réputation de ne pas être très loyale envers ses salariés, il lui sera plus difficile de recruter les meilleurs éléments», affirme Alain Dufault, directeur du management et des organisations chez Groupe conseil CFC.

Loyal, mais pas naïf

«Dans une relation de travail, la loyauté est de nature contractuelle : lorsqu’il signe son contrat, le salarié a une obligation de loyauté envers l’entreprise», affirme Nathalie Francisci, vice-présidente exécutive de Mandrake Groupe Conseil, une firme de gestion du capital humain.

Par exemple, un employé n’a pas le droit de chercher un autre emploi durant ses heures de bureau, il pourrait être renvoyé pour ce motif. En revanche, rien ne l’oblige à participer aux 5 à 7 de l’entreprise. Il peut aussi s’investir corps et âme dans ses propres projets. Mais dans ce cas, il ne faut pas espérer devenir le chouchou du patron!

«Il est important de respecter son contrat. Mais se montrer loyal ne signifie pas pour autant être naïf, aussi bien du côté de l’employeur que de l’employé», affirme Mme Francisci. D’après elle, on doit être transparent certes, mais dans la limite du raisonnable : chercher un autre employé ou un autre emploi n’est pas déloyal si c’est fait dans les règles.

Après tout, c’est un contrat de travail pas un contrat de mariage!