Le CV du travailleur autonome, différent du CV du salarié

Pour décrocher des contrats et se mettre en valeur, le travailleur autonome a besoin d’un bon curriculum vitæ, différent de celui du salarié.

«Le CV d’un travailleur autonome est sa carte d’affaires qui lui permet de vendre ses services», fait valoir Martine Lemonde, conseillère d’orientation chez Brisson Legris, une firme d’orientation et de gestion de carrière située à Montréal. Il doit être concis et présenter seulement les informations pertinentes.

La conseillère propose un modèle de CV en quatre sections.

La première fait mention des renseignements personnels : nom, titre, coordonnées, courriel, langues parlées et écrites.

La deuxième section indique les services offerts par le travailleur autonome. Par exemple, un psychologue pourrait y inscrire : support individuel, gestion de crise et intervention de groupe.

Dans la troisième section, on dresse la liste des mandats réalisés par ordre chronologique. On indique le nom du client, l’année et on explique brièvement les tâches réalisées.

La quatrième section fait état de votre formation. «Si vous êtes un jeune travailleur autonome et que vous avez peu d’expérience, votre formation est votre tremplin pour vous faire valoir», dit Mme Lemonde. Placez alors cette information en évidence, sous la section des services offerts.

Porte-folio en action

Dans le domaine des arts et des communications, le portfolio est tout indiqué pour faire la démonstration des services offerts par le travailleur autonome. Sur CD ou DVD, un photographe présentera les images qu’il a réussi à capter ou un graphiste, les meilleurs projets qu’il a conçus.