Alternance travail-études : acquérir de l’expérience à l’école

Grâce à la formule alternance travail-études (ATE), les étudiants acquièrent de l’expérience dans leur domaine. Coup d’œil sur ce type de formation.

Au collégial, la formule ATE «prend habituellement la forme de deux stages de 12 à 16 semaines chacun, à temps plein, qui ont lieu pendant l’été», dit Stéphanie Tremblay, responsable des relations avec la presse au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Ce temps passé à travailler en entreprise est rémunéré. Selon les diplômes d’études collégiales, cela représente de 500 à 540 heures de stages liés à leur domaine d’études.

Une cinquantaine de collèges privés et publics offrent la formule ATE dans une centaine de diplômes d’études collégiales (DEC) et d’attestations d’études collégiales (AEC), comme le DEC Géologie appliquée et l’AEC Techniques de production manufacturière.

Comment ça fonctionne?

«Le responsable des programmes ATE reçoit les offres de stage des entreprises. L’étudiant choisit parmi cette liste», dit Johanne Boucher, conseillère au service de la recherche et du développement pédagogique du Collège Lionel-Groulx. L’étudiant peut aussi trouver son stage lui-même.

Une fois le stage déniché, l’entreprise, l’école et l’étudiant signent un contrat. «Ce dernier précise notamment les tâches qui seront confiées au jeune», dit Lise Geoffroy, présidente du Comité Québec de l’Association canadienne de l’enseignement coopératif.

Quels sont les avantages?

L’ATE permet de clarifier son choix de carrière. Par exemple, en travaillant dans un magasin qui vend de l’équipement informatique, «un étudiant en techniques de l’informatique pourra décider s’il préfère la vente ou la programmation», illustre Lise Geoffroy. Les stages donnent aussi l’occasion d’établir des contacts en vue de se trouver un futur emploi!