Les constructeurs du nouveau Montréal-Nord

Cinq ans après l’émeute suivant la mort de Freddy Villanueva, Montréal-Nord se départit de sa réputation de zone à risque. En première ligne : des jeunes qui se lancent en affaires pour raviver leur quartier. Les voici en images.

Photos : Valérian Mazataud

Jason Philibert, 32 ans, lors d’une leçon de karaté. Ce sportif de haut niveau originaire de La Tuque a ouvert sa propre école de karaté à Montréal-Nord en 2009. «Je voulais créer mon entreprise parce que j’étais écœuré des petits boulots.»
Jason Philibert, 32 ans, lors d’une leçon de karaté. Ce sportif de haut niveau originaire de La Tuque a ouvert sa propre école de karaté à Montréal-Nord en 2009. «Je voulais créer mon entreprise parce que j’étais écœuré des petits boulots.»


Kimberly Guillaume-Kacou, 25 ans, fondatrice de la boutique de vente de vêtements en ligne Red Factory. «Je n’accepterais jamais que le fait de venir de Montréal-Nord me serve d’excuse pour ne pas réaliser mes projets.»
Kimberly Guillaume-Kacou, 25 ans, fondatrice de la boutique de vente de vêtements en ligne Red Factory. «Je n’accepterais jamais que le fait de venir de Montréal-Nord me serve d’excuse pour ne pas réaliser mes projets.»


Julie Pelletier, 30 ans, fondatrice du traiteur pour garderies Petite Popote. «Ici, il y a une grande diversité culturelle et ça apporte beaucoup. Même si le niveau de vie est plus bas, les gens travaillent plus fort et il y a plus d’entraide.»
Julie Pelletier, 30 ans, fondatrice du traiteur pour garderies Petite Popote. «Ici, il y a une grande diversité culturelle et ça apporte beaucoup. Même si le niveau de vie est plus bas, les gens travaillent plus fort et il y a plus d’entraide.»


Constantin Tombet, agent de développement en entrepreneuriat jeunesse pour le CJE Bourassa-Sauvé, en pleine discussion avec de nouveaux entrepreneurs. «Je suis conseiller, mais aussi grand frère. Je travaille sur les projets autant que sur les individus.»
Constantin Tombet, agent de développement en entrepreneuriat jeunesse pour le CJE Bourassa-Sauvé, en pleine discussion avec de nouveaux entrepreneurs. «Je suis conseiller, mais aussi grand frère. Je travaille sur les projets autant que sur les individus.»


Une employée de l’entreprise de textile W. Laframboise, au travail lors d’une visite organisée par le comité de développement de l’arrondissement. Fleuron de Montréal-Nord, l’entreprise presque centenaire emploie 60 personnes et exporte ses uniformes médicaux à travers le monde.
Une employée de l’entreprise de textile W. Laframboise, au travail lors d’une visite organisée par le comité de développement de l’arrondissement. Fleuron de Montréal-Nord, l’entreprise presque centenaire emploie 60 personnes et exporte ses uniformes médicaux à travers le monde.


Karym Sahtali, 32 ans, a monté son projet d’entreprise d’extermination avec l’aide du CJE. «J’ai cherché quelque chose que personne ne voulait faire.»
Karym Sahtali, 32 ans, a monté son projet d’entreprise d’extermination avec l’aide du CJE. «J’ai cherché quelque chose que personne ne voulait faire.»


Stephania Dorvil, 26 ans, est arrivée à Montréal peu après que le tremblement de terre de 2010 ait détruit sa maison à Haïti. Elle a installé son salon de coiffure boulevard Gouin. «C’est un quartier méli-mélo. Moi, je connais les cheveux des blacks et ma collègue, ceux des blancs et des latinos.»
Stephania Dorvil, 26 ans, est arrivée à Montréal peu après que le tremblement de terre de 2010 ait détruit sa maison à Haïti. Elle a installé son salon de coiffure boulevard Gouin. «C’est un quartier méli-mélo. Moi, je connais les cheveux des blacks et ma collègue, ceux des blancs et des latinos


Janny Gaspard, 27 ans, cofondatrice du Café Souljazz, rue de Charleroi. «J’aimerais que ce lieu puisse changer l’image du quartier, l’aider à se revitaliser.»
Janny Gaspard, 27 ans, cofondatrice du Café Souljazz, rue de Charleroi. «J’aimerais que ce lieu puisse changer l’image du quartier, l’aider à se revitaliser.»


Cassandra Baptiste, 31 ans, avec quelques-uns des enfants de la garderie Casablanca. «Plus les choses avancent, plus l’image du quartier change.»
Cassandra Baptiste, 31 ans, avec quelques-uns des enfants de la garderie Casablanca. «Plus les choses avancent, plus l’image du quartier change.»

Dans ce dossier

• Montréal-Nord mise sur les jeunes entrepreneurs

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