Inhalothérapie : donner un souffle de vie

Respirer, c’est vital! Les inhalothérapeutes en savent quelque chose. C’est grâce à leur implication que des gens mal en point retrouvent leur souffle.

L’inhalothérapeute est spécialisé dans les soins du système cardiorespiratoire. La technologie, avec laquelle il doit composer, occupe une part importante dans son quotidien. «On doit manipuler plusieurs appareils, tels que des respirateurs artificiels ou encore des tables d’anesthésie. On doit surveiller les signes vitaux du patient pendant une opération», raconte Julie Leduc, inhalothérapeute à l’Hôpital de Saint-Eustache. Il existe une panoplie d’appareils.

L’inhalothérapeute doit donc juger lesquels il utilisera, selon le besoin de chaque patient. Et ce, dans le respect de l’ordonnance médicale.

L’humain avant tout

Cela dit, derrière toute cette technologie, il y a d’abord un patient. C’est l’avis de la présidente de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec, Céline Beaulieu. «Chaque patient ne répond pas de la même façon au traitement, dépendamment de sa condition physique et de sa pathologie. On doit avoir un jugement clinique pour utiliser la panoplie d’équipements technologiques, dit-elle. Il faut être capable d’associer les signes vitaux et les symptômes du patient à une intervention thérapeutique adéquate.»

Mme Leduc évoque, elle aussi, le côté humain de son travail. «L’inhalothérapeute doit avoir envie d’aider les gens. Sinon, il risque de ne pas se sentir à sa place dans cette profession», dit-elle. Il doit également s’attendre à travailler en équipe avec les autres professionnels de la santé, comme les infirmières et les médecins.

Partout, tout le temps!

Plusieurs associent l’inhalothérapeute au traitement de l’asthme, mais il y a beaucoup plus. Si plusieurs exercent leur profession dans les unités de soins de réanimation à l’urgence d’un hôpital, par exemple, d’autres font de la prévention et de la sensibilisation en travaillant en cliniques de maladies pulmonaires, en CLSC et soins à domicile ou encore en cliniques du sommeil, où l’on traite, entre autres, l’apnée du sommeil obstructive, une maladie qui se manifeste par des arrêts respiratoires pendant que le patient dort.

Dans le cadre de son travail, Mme Leduc voit des patients de tous les âges et visite plusieurs unités de soins de l’hôpital. «Mes journées sont bien remplies», assure-t-elle. Gageons qu’elle doit parfois s’arrêter pour reprendre son souffle!