Habits de circonstance

Pour faire bonne impression à votre entrevue d’embauche, mettez-vous sur votre 36… sans jouer au top-modèle pour autant!

«Avant d’écouter ce que vous avez à lui raconter, le recruteur verra de quoi vous avez l’air. Il est donc essentiel de bien choisir vos vêtements», dit Sophie A. Lancry, vice-présidente des ventes et des opérations de la division montréalaise de Groupe Perspective, une firme de recrutement.

Selon elle, il faut se fringuer avec retenue. «Porter des vêtements griffés dispendieux, ça peut laisser croire que l’on n’a pas besoin d’argent, et qu’on sera ainsi moins productif.»

Alexandra Melançon, styliste à l’agence Be Sleek, croit qu’être chic ne veut pas dire être glamour. «Les robes brillantes, on les porte après 17 h, dit-elle. Si on s’habille de la sorte pour une entrevue, on a l’air d’une personne qui préfère s’amuser plutôt que travailler.»

Des règles à suivre

Mme Melançon parle de la règle «coupe ou couleur». «Si j’opte pour les coupes, par exemple une jupe-trompette et un chemisier avec un col particulier, les couleurs seront sobres. Si je décide de mettre l’accent sur la couleur, je vais porter des lignes classiques.»

Mme Lancry soutient qu’il est bon de s’adapter au style de la boîte où l’on pose notre candidature. «Certains employeurs, les firmes de publicité entre autres, sont favorables à des tenues sport. D’autres, comme les cabinets d’avocats, sont plus conservateurs», dit-elle.

Et, si pendant l’entrevue vous doutez de votre accoutrement, priez pour que le recruteur connaisse le dicton : l’habit ne fait pas le moine!