Vous avez soif de changements, mais ne savez pas comment vous y prendre? Voici les conseils de l’auteur et conférencier Jean-Pierre Lemaître pour y arriver. Dans cette chronique, comment déprogrammer ses fausses croyances pour mieux faire face au changement.
Chercher un emploi nécessite souvent beaucoup d’énergie. Cela demande fréquemment de surmonter des obstacles, d’oser approcher certaines personnes, de renouveler des démarches déjà réalisées qui n’ont pas toujours été porteuses de résultats. N’importe quel type de mécanisme est tributaire d’un carburant pour trouver son énergie. Un de nos carburants est notre système de croyances.
Le psychologue français Émile Coué, un précurseur de la pensée positive, partait du principe qu’une pensée, bonne ou mauvaise, que nous avons en tête est pour nous la réalité et a tendance à se réaliser. Une croyance peut être tellement forte qu’elle devient notre réalité, une certitude solide qui joue le rôle d’une carapace que rien ne peut atteindre.
Quand les croyances teintent l’action
Les croyances liées à nos propres capacités peuvent devenir des générateurs de croissance personnelle ou de véritables obstacles pour passer à l’action. Prenons l’exemple d’une personne dont la candidature a été rejetée de nombreuses fois dans une branche bien spécifique. En fonction de son système de croyances, celle-ci pensera ou bien qu’elle est vraiment nulle et ne trouvera jamais un travail dans ce secteur d’activités et sera persuadée qu’elle doit s’orienter dans une autre direction. Ou bien elle se dira que rien n’arrive sans mettre une certaine dose d’efforts et qu’il faut du temps avant que les choses se concrétisent. Elle considérera peut-être même qu’elle se rapproche de son but.
Toutes les personnes qui ont réussi à entreprendre des choses extraordinaires, dans quelque domaine que ce soit, et celles qui ont été capables de survivre dans des conditions extrêmes avaient en commun, au-delà de leur niveau de détermination très élevé, des croyances très fortes concernant leur capacité à réussir ce qu’elles entreprenaient.
Que pensez-vous de vous ?
Comme tout un chacun, vous avez votre lot de croyances positives et négatives. Je vous invite à vous interroger sur vos croyances pour maintenir celles qui vous font avancer et éliminer celles qui vous font obstacle. Ce ménage est nécessaire à l’évolution de chacun de nous. Pouvez-vous imaginer tout ce que vous pourriez faire si vous aviez, fermement ancrée en vous, la pensée suivante: «L’impossible n’existe pas, donc tout est possible»? Car cette croyance ouvre de nouvelles perspectives et nous fait percevoir chaque obstacle comme un nouveau défi, et non pas comme un chemin tracé vers l’échec.
Voici quelques exemples de croyances positives. Certaines d’entre elles pourraient peut-être vous être utiles:
• «Qui ne risque rien n’a rien.»
• «Si d’autres ont réussi, je peux y parvenir, moi aussi.»
• «Ce n’est qu’en essayant qu’on peut arriver à quelque chose.»
• «La répétition est la clé de la réussite.»
• «La réussite m’est accessible.»
• «J’y ai droit, moi aussi!»
• «J’ai tous les atouts pour y arriver.»
Pas d’excuses pour mémoriser :
• Les croyances peuvent être des freins ou des accélérateurs pour passer à l’action.
• Une croyance n’a rien à voir avec la réalité. Elle est ni vraie ni fausse, c’est à vous de décider.
• Listez et répétez «en boucle» les croyances qui vous sont utiles pour avancer dans votre démarche.
Jean-Pierre Lemaitre est formateur, conseiller expert et conférencier. Cette chronique est adaptée de son ouvrage, Pas d’excuses! Mode d’emploi pour passer à l’action, publié aux Éditions de l’Homme.
