Accepter un emploi éloigné

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Vous lorgnez un emploi éloigné à des kilomètres de la maison? Avant de plier bagages, une réflexion s’impose.

Vous vivez à Québec et un poste intéressant vous est offert à Laval. L’enthousiasme pourrait vous amener à faire des choix regrettables. Voici une série de conseils qui vous aideront à prendre la bonne décision.

Le pour et le contre

N’acceptez pas un emploi éloigné sans avoir évalué votre décision d’abord. «Les nouvelles tâches doivent remplir vos objectifs de carrière et exigences salariales», souligne Edwidge Desjardins, directrice du programme de baccalauréat en développement de carrière à l’UQAM.

«Le poste doit aussi concorder avec vos engagements personnels et familiaux», indique Pascale Léonard, psychologue et conseillère d’orientation chez Bégin, Léonard et associés, une firme spécialisée en psychologie et en orientation. La famille peut-elle vous suivre et avez-vous les moyens de payer un déménagement ou un appartement secondaire?

À l’essai

Une période d’essai convenue entre vous et votre nouveau patron pourrait vous éviter bien des tracas. «Les employeurs y sont habituellement ouverts», souligne Mme Desjardins. Un essai de quelques mois passés dans les valises permet de réduire les ennuis d’un engagement précipité, comme l’achat inutile d’une nouvelle maison.

Écoutez votre cœur

L’intuition a également sa place dans votre décision, rappelle Mme Desjardins. «Une fois votre réflexion effectuée, il faut se fier à votre flair.» L’emploi vous plaît-il au point de vouloir changer de milieu de vie ou de quitter tous les lundis matin pour revenir les vendredis après le travail?

N’idéalisez pas la situation, en ne vous intéressant qu’aux aspects positifs du nouvel emploi, comme un salaire avantageux ou une nouvelle demeure. Selon Mme Léonard, «l’intérêt pour une nouvelle vie pourrait vous amener à sous-estimer les changements à venir comme vos tâches de travail, l’achat d’une résidence et la qualité de vie dans votre nouvelle ville».