L’économie du Québec obtient la note de «C», ce qui la place sous la moyenne des autres provinces et pays développés, selon une analyse du Conference Board du Canada.
Le Conference Board du Canada a établi un bilan comparatif de la performance économique des 10 provinces du pays et de 16 pays comparables au Canada.
Le Québec fait bonne figure dans certains domaines : la croissance de l’emploi obtient la note de «A», et la croissance du PIB reçoit un «B». Toutefois, «ces résultats sont davantage le reflet des faiblesses des pays comparables qu’un indicateur de sa propre robustesse», souligne le Conference Board.
Bien que ces indicateurs laissent entrevoir de bonnes perspectives à court terme, celles-ci s’annoncent plus sombres à longue échéance.
Le Québec obtient la note de «C» en matière de croissance de la productivité. Son niveau de productivité est inférieur à la moyenne nationale et à celui de tous les autres pays étudiés, à l’exception du Japon. «La productivité est de loin le facteur le plus important de la prospérité du pays à long terme, car elle mesure l’efficacité de la production des biens et des services», précise le Conference Board.
Les performances sont également décevantes en ce qui concerne l’investissement direct étranger (IDE) de création, soit les investissements qui favorisent l’expansion d’une entreprise existante ou la création d’une nouvelle entreprise. Le Québec obtient la note de «D-» pour l’IDE de création sortant, et un «D» pour l’IDE de création entrant.
Selon le Conference Board, ces résultats déclenchent une sonnerie d’alarme. «La performance du Québec au chapitre du revenu par habitant se détériore depuis le début des années 1980», indique-t-il.
Ce bilan de l’économie est le premier d’une série de six sur la performance socio-économique du Canada et des provinces, qui paraîtront au cours des 12 prochains mois.