Il est possible d’arrondir ses fins de mois en «monétisant» son blogue, comme on dit dans le jargon.
Le nerf de la guerre? L’achalandage sur le blogue. Les statistiques de fréquentation distinguent les visiteurs uniques (nombre d’individus qui consultent le blogue), les visites (nombre de fois qu’un visiteur unique est venu sur le blogue) et le nombre de pages vues.
Des annonceurs paieront de quelques cents à plusieurs dollars le clic sur une pub placée dans un blogue, selon son achalandage et son marché. Entre l’annonceur et le blogueur, il y a un intermédiaire publicitaire. Le plus connu est celui de Google, qui affiche automatiquement des annonces en lien avec le contenu du blogue, puis verse une rémunération en fonction des clics sur les pubs, peu importe l’achalandage (le blogueur doit accumuler 100 $ chez Google avant d’être payé).
Un blogueur influent, à l’achalandage élevé (plusieurs milliers de visiteurs uniques par jour), peut adhérer à des régies publicitaires, par exemple la Québécoise BV! Media ou, au Canada et aux États-Unis, AOL Advertising, Microsoft Media Network, Google Ad Network.
Vendre des produits (livres, t-shirts…) est assez répandu chez les blogueurs. Ils peuvent prendre les commandes et expédier les produits eux-mêmes, travailler en partenariat avec un commerçant qui a pignon sur rue ou s’affilier à un site Web commercial (Amazon.com, par exemple).
Des limites
La «monétisation» a cependant des limites, car bloguer en professionnel repose sur l’authenticité du partage d’informations entre pairs. Or, la pub Web peut exaspérer les lecteurs, et la «plogue» systématique détruire la réputation d’un blogueur. Un blogueur averti en vaut deux!