Les patronnes québécoises constatent qu’elles gagnent moins cher que les hommes, bien qu’elles considèrent travailler plus qu’eux.
C’est ce que laisse croire un sondage mené par Ipsos Reid pour la firme de recrutement Randstad Canada auprès de 501 dirigeantes et gestionnaires au pays.
Au Québec, 72 % des répondantes perçoivent un écart salarial entre les hommes et les femmes pour les postes de gestion et de direction. Il s’agit du plus bas taux au Canada. En Alberta, en tête des provinces à ce chapitre, 84 % des femmes interrogées perçoivent des iniquités salariales.
«Qu’il s’agisse d’une question de valeurs sociales ou de traditions au Québec, il n’en demeure pas moins que les Québécoises ont une perception plus positive qu’ailleurs au pays quant à la place des femmes leaders dans le monde corporatif», a commenté la chef des ressources humaines de Randstad Canada, Gina Ibghy.
L’impression d’accomplir davantage de travail que les hommes est toutefois plus marquée chez les patronnes québécoises. Au-delà de 8 sur 10 estiment cumuler plus d’heures que leurs homologues masculins.