Les aidants sexuels


Entre bonnes mains
Engagez-vous
Pas d’allure
Péril jeune
Ça se confirme
Je me souviens
Ce n’est pas juste de la télé
Programme à risque

Aidants sexuels

Entre bonnes mains

En Europe, une profession qui ne fait pas l’unanimité fait pourtant des petits. Après les Pays-Bas, le Danemark, l’Allemagne, la Suisse et la Belgique, voilà que la France étudie la possibilité d’encadrer la pratique des «aidants sexuels». Ces travailleurs ont comme tâche de prodiguer «caresses et tendresses» aux personnes handicapées, hommes ou femmes. La réglementation de cette activité permet à ceux qui la pratiquent de ne pas être des prostitués devant la loi et d’écarter l’idée que les professionnels de la santé puissent être appelés à jouer ce rôle auprès de leurs patients.
Source : stomie.be

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Arts visuels et littérature

Engagez-vous

Chaque jour au Québec, trois personnes s’enlèvent la vie, dont un jeune. Avec chacun de ces départs précipités s’éteint une partie de notre avenir collectif. Notre dessinateur éditorial, Éric Godin, qui fait de délicieux clins d’œil à la vie au travail dans nos pages, est lui-même un père endeuillé. Son fils Vincent s’est suicidé en 2009, à l’âge de 16 ans.

Pour réveiller la population face au triste fléau du suicide, il a lancé le projet Lettre à Vincent, au cœur duquel prend vie un magnifique poème adressé au disparu. L’œuvre se décline en un essai interactif produit par l’ONF et en un livre qu’on peut télécharger gratuitement. Les deux sont joliment illustrés d’encres de l’artiste Zilon. À la mémoire de l’esprit critique de son fils, Éric Godin a aussi créé Les prix Vincent-Godin pour les arts engagés, un événement qui remettra chaque année 3 000 $ à des artistes qui osent prendre position, tant en arts visuels qu’en littérature. Deux choses que Vincent aimait.
www.vincentgodin.com

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Discrimination

Pas d’allure

On s’en doutait, mais voilà que plusieurs études le confirment. Bien qu’ils ne le disent jamais tout haut, les patrons n’ont pas le béguin pour les gros, ni pour les moins beaux. Avoir une belle apparence physique serait clairement un avantage pour décrocher un nouvel emploi; «ce qui est beau est bon» est la pensée magique qu’appliquent naturellement et de façon universelle les recruteurs, conclut une étude publiée dans une revue de littérature scientifique menée par une psychologue de l’Université Hofstra, à New York.

Les personnes attirantes gagneraient d’ailleurs de 3 % à 8 % plus que celles de beauté moyenne. En revanche, ces dernières empocheraient de 5 % à 10 % de plus que les gens au physique jugé «ordinaire».

Ces surprenants constats, tirés d’autres études américaines, ne surprendront pourtant pas les personnes bien en chair, aussi victimes de discrimination silencieuse. Selon une étude de l’Université Yale, elles empochent jusqu’à 6 % de moins que leurs collègues occupant des postes comparables. Les conséquences seraient plus considérables pour les femmes : les travailleuses «modérément obèses» risquent trois fois plus que les hommes de même stature de subir une discrimination à cause de leur poids. Un chausson avec ça?
Source : The Wall Street Journal

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Chômage

Péril jeune

Certains Japonais doivent en perdre l’appétit pour leurs sushis. L’île asiatique vit le pire gel des embauches depuis 15 ans, surpassant celui qui a suivi l’éclatement dévastateur de la bulle technologique en 2000. Selon une étude du gouvernement japonais, un tiers des diplômés qui terminent leurs études en mars 2011 risquent fort de se retrouver sans emploi stable, et ce, pour longtemps. Car lorsque les embauches reprendront, ils pourraient être laissés pour compte : les entreprises locales auront tendance à recruter en priorité des diplômés plus jeunes, soit ceux qui sont encore bien tranquilles sur les bancs de l’école… Pas de chance.
Source : AFP

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Démographie

Ça se confirme

Le nombre de Québécois partant à la retraite chaque année a crû de 71 % en huit ans.

Les Québécois de plus de 55 ans prennent leur retraite en grandes vagues comme prévu. Cependant, bon nombre demeurent actifs, de sorte que les milieux de travail grisonnent : depuis cinq ans, le nombre de gens âgés de 65 ans et plus a augmenté 12 fois plus vite sur le marché du travail que dans l’ensemble de la population!

En 2005, les représentants de l’âge d’or comptaient pour 1,5 % de la main-d’œuvre du Québec. En 2009, c’était 2 %. Ils étaient à ce moment-là près de 80 000 à occuper un emploi.

Départs à la retraite

2001 2009
> 29 900 > 51 300

Source : Institut de la statistique du Québec

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Histoire

Je me souviens

Mais que diable peut bien manipuler une metteuse en mains? Doit-on s’inquiéter à l’approche d’un dégorgeur? Et le pacquetier, doit-on lui laisser les clés de sa voiture? Auquel cas, il aurait peut-être besoin d’un rebouteux… qui pourrait se révéler être un fumiste!

Si un tas de nouveaux métiers apparaissent au gré de l’évolution technologique, autant sombrent parallèlement dans la désuétude. Afin de les maintenir en mémoire, un informaticien français, Daniel Chatry, recense avec un zèle joyeux les métiers passés dans le tordeur de l’Histoire. Jusqu’à maintenant, plus d’un millier de ces occupations disparues sont définies sur son site. À la manière d’un lapidaire, il prouve que la surspécialisation n’est pas une invention de Google…

  • Metteuse en mains : ouvrière qui forme la soie en paquets.
  • Dégorgeur : ouvrier chargé d’enlever la mousse des vins mousseux.
  • Pacquetier : marchand ambulant se déplaçant avec ses marchandises empaquetées sur le dos.
  • Rebouteux : personne connue pour ses dons de guérison et qui tient office de soigneur ou de médecin sans l’instruction ni les diplômes requis.
  • Fumiste : artisan qui installe et/ou répare les cheminées et appareils de chauffage.
  • Lapidaire : marchand qui taille et vend des pierres précieuses.

 
www.vieuxmetiers.org

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Professions au petit écran

Ce n’est pas juste de la télé

Des flics impassibles qui résolvent des meurtres sordides et des chirurgiens sexys qui ramènent des morts parmi les vivants, il en défile au petit écran depuis 50 ans. Mais est-ce juste de la télé? Pas du tout, révélait notre grand dossier sur Le travail en séries publié l’automne dernier. Les séries portant sur des milieux professionnels suscitent de véritables vocations chez les téléspectateurs. Plusieurs travailleurs avouent avoir voulu suivre les traces des policiers de CHIPs ou des médecins de ER. Même le premier ministre Jean Charest a dit, lors de son passage à la commission Bastarache, avoir revêtu la toge dans l’espoir de plaider un jour comme Perry Mason, l’avocat le plus connu du petit écran américain!

Après les traditionnelles stars du travail en séries – médecins, policiers, avocats, enseignants, journalistes, athlètes et politiciens –, voilà qu’apparaissent d’étonnantes nouvelles étoiles montantes : les huissiers! Selon la rumeur, Radio-Canada mijote une chaude série sur l’univers mal connu de ces travailleurs qui figurent parmi les plus détestés, constatait notre dossier Les mal-aimés, publié en 2004. Nous en saurons bientôt plus sur les dessous de ce job ingrat… Il reste à voir si nous serons saisis de l’envie de faire comme eux.
Sources : Magazine Jobboom et La Presse

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Santé et sécurité

Programme à risque

Le programme de retrait préventif de la travailleuse enceinte ou qui allaite serait-il un congé de maternité bonifié?

C’est l’épineuse question soulevée par un groupe de travail mandaté par la CSST pour étudier le programme québécois qui permet à une femme de demander à son employeur d’éliminer le danger auquel elle est exposée ou de l’affecter à d’autres fonctions. Quand c’est impossible, la travailleuse peut obtenir un certificat médical lui permettant de se retirer et de recevoir des indemnités.

Le groupe de travail s’interroge sur l’efficacité de ce programme né il y a 30 ans, car le Québec ne fait pas mieux que les autres provinces sur le plan de la mortalité infantile ou périnatale, de la prématurité ou du faible poids à la naissance. Chaque année, 95 % des réclamations sont acceptées. Elles sont en forte croissance, notamment parce que les femmes sont plus nombreuses sur le marché du travail. Mais aussi parce qu’avec le temps, la notion de danger aurait «glissé» vers le risque, voire la simple précaution… Des réflexions sont en gestation.

Nombre de
réclamations
Coût des
indemnités versées
1981 1 146 2,6 millions $
2008 32 532 208,2 millions $

Source : La Presse Canadienne

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