Il a beau subir une vive concurrence de la part des textos et du courriel, le téléphone a encore une place au sommet des outils de communication.
Mais son utilisation ne va pas toujours de soi.
Et maintenant qu’une bonne partie des travailleurs possèdent deux appareils – un filaire, un cellulaire –, on risque deux fois plus de se mettre les pieds dans les plats.
Quelques conseils et observations pour les placoteux de bureau
- Les pros de l’étiquette s’entendent : la bonne manière de répondre à un appel professionnel est de dire son nom, préférablement avec un sourire dans la voix. Dans les faits, le «ouyallô» décontracté demeure très populaire.
- L’omniprésence des cellulaires a donné naissance à la plaie toute moderne qu’est la sonnerie ludique. Évidemment, c’est toujours le collègue avec une chanson de Justin Bieber ou un miaulement de chat pour sonnerie qui reçoit le plus d’appels.
- À l’occasion, un appel est mal dirigé. L’employé de bureau moyen doit alors faire face à une réalité vaguement gênante : après toutes ces années de service, il ne se souvient toujours pas comment passer la communication à un autre poste.
- Inversement, l’employé qui découvre la fonction «appel en attente» est en général très fier de lui et saute sur toutes les occasions de s’en servir – même pour quelques secondes – au grand déplaisir de ses interlocuteurs.
- Tous les bureaux, sans exception, ont au moins un employé qui s’époumone dans le combiné. À l’occasion, il baisse le ton, donnant un bref espoir à ceux qui l’entourent. Mais sa puissance naturelle finit toujours par revenir au galop.