Le stylisme ou l’art d’habiller les gens

Jouer avec les tendances et les décliner au goût de leur clientèle : voilà le rôle des stylistes qui habillent des vedettes, des mannequins et, même, des hommes d’affaires…

Depuis 17 ans, Danny Boudreault gagne sa vie comme styliste, en s’occupant entre autres des pages mode de certains magazines.

«L’équipe de rédaction me donne le thème de la saison. Récemment, par exemple, c’était le tartan», explique la travailleuse autonome. Elle est alors responsable de dénicher les plus beaux vêtements, de les agencer et d’orchestrer visuellement la séance photo. «Pour faire huit photos, je peux avoir cinq ou six cintres à vêtements remplis à craquer et une quarantaine de paires de souliers», ajoute-t-elle.

Le souci du détail

«Il faut adorer la mode pour être styliste, mais il faut aussi aimer mettre les gens en valeur! Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de confidences que les gens nous font, lors des séances d’essayage», souligne Marie-Claude Pelletier, présidente de l’agence de stylisme personnalisé Les Effrontés.

C’est ce qu’elle appelle la «thérapie de la penderie»!

Tout fana de tendances peut se lancer dans l’aventure du stylisme. «Mais attention, les clients sont de plus en plus exigeants et magasinent avant de choisir un service», avertit Mme Pelletier.

C’est pourquoi son agence, à l’instar d’autres établissements privés, a mis sur pied un programme de formation professionnelle pour les futurs stylistes personnels. Et quand on choisit de travailler pour des magazines, comme l’a fait Danny, la formation en mode est quasi obligatoire.