Les carrières du droit 2013

Le guide annuel Les carrières du droit propose aux étudiants et finissants un regard sur les réalités du marché du travail dans ce secteur traditionnellement fort de l’économie québécoise.

Découvrez l’édition 2014 du guide
Les carrières du droit.

Publié en novembre 2012, le guide Les carrières du droit 2013 aborde divers thèmes reliés au marché du travail dans le secteur du droit à l’intention des étudiants et des finissants, de même qu’à ceux et celles qui évaluent la pertinence d’y travailler.

Le droit à l’ère des TIC

Les technologies de l’information et des communications (TIC) ont envahi toutes les sphères du monde du travail. Ingénieurs, comptables, gestionnaires… tous jonglent avec de nouveaux outils informatiques.

Mais dans le domaine du droit, on accuse un certain retard.

Comme le dit très justement l’une des personnes interviewée dans l’article La cyberjustice encore embryonnaire qui porte sur le Laboratoire sur la cyberjustice de l’Université de Montréal qui cherche notamment à intégrer les TIC au processus judiciaire : «Supposons qu’une machine à remonter le temps catapulte un chirurgien du XIXe siècle dans un hôpital du XXIe siècle. Le toubib serait complètement désorienté par les technologies médicales modernes. Et un avocat du XIXe siècle dans un palais de justice de notre époque? L’homme de loi se retrouverait en terrain connu: même décorum, même art oratoire… et même paperasse.»

Pourtant, les TIC peuvent constituer une réelle valeur ajoutée pour le monde juridique.

Le bâtonnier du Barreau du Québec, Me Nicolas Plourde, écrivait d’ailleurs dans son blogue, dans un billet d’avril 2012, qu’il entendait amener le Barreau du Québec à développer des outils informatiques qui répondent aux besoins des avocats.

«Pourquoi ne pas penser à un bureau virtuel? Celui-ci permettrait aux avocats du Québec de bénéficier d’un nuage informatique privé au sein duquel, à terme, nous pourrions notamment retrouver des logiciels de traitement de texte, de présentation, de gestion de dossiers, d’entrée de temps, de comptabilité et de facturation.»

D’autres acteurs du monde juridique sont déjà à pied d’œuvre.

Les huissiers, par exemple, travaillent sur le concept du «greffe virtuel», une plateforme qui permettra de signifier les procédures par voie électronique.

De leur côté, les notaires bénéficient déjà depuis plusieurs années du système de signature numérique grâce auquel ils peuvent enregistrer électroniquement les actes notariés. Mentionnons qu’avec la création de Notarius en 1996, organisme dont le mandat est de réaliser un plan d’intégration technologique de la profession notariale, la Chambre des notaires du Québec a pris une longueur d’avance.

Pour les juristes qui ont fait le choix d’exercer leur droit en région, les TIC peuvent également se révéler très utiles en rendant possible la formation à distance et en ligne, permettant ainsi de se conformer aux obligations en ce qui concerne la formation continue.

L’article Les notaires et votre vie virtuelle, nous rappelle que les nouvelles technologies, Internet et l’univers virtuel qui s’y rattache constituent par ailleurs un enjeu de taille en matière juridique, notamment quand il faut disposer du patrimoine virtuel d’une personne décédée : que deviennent ses archives numériques?

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