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Au secondaire, avec l’aide d’un conseiller d’orientation, Miguel Dugais découvre que le métier de technicien en arpentage et topographie lui conviendrait bien. Après l’obtention de son diplôme et une fois son stage terminé, il est tout de suite embauché!
Les carrières d’avenir.
Rôle et tâches
Un technicien en arpentage et topographie peut effectuer deux types d’opérations. Il y a le levé d’un terrain, qui consiste à recueillir les données brutes, nécessaires à l’élaboration du plan final ou du certificat de localisation. L’arpenteur peut également réaliser une implantation de bâtisse ou de route. Il doit alors retourner sur le terrain pour situer les repères qui guideront les exécutants des travaux.
Le matin vers 8 h, dès son arrivée au bureau, Miguel planifie et prépare le matériel. Avec son compagnon, il se rend à l’endroit désigné pour faire le certificat de localisation du terrain. Ce document est nécessaire pour obtenir un prêt hypothécaire ou lors de la vente d’un terrain ou d’une résidence.
Sur les lieux, Miguel procède à la reconnaissance des caractéristiques du terrain. Par exemple, il doit situer géographiquement une maison sur un terrain. Il relève des points précis avec des instruments d’arpentage, tels que le niveau, le théodolite ou la station totale (qui enregistre les angles et les distances).
De retour au bureau, on passe à l’étape des calculs, des analyses et de la mise en plan, à l’aide de logiciels spécifiques. Certains techniciens, comme Miguel, ne recueillent que les données sur le terrain et les transmettent ensuite à un collègue dessinateur, qui conçoit le plan à l’ordinateur. Bien qu’ils reçoivent une formation générale permettant de réaliser l’ensemble du processus, c’est l’employeur qui distribue aux techniciens les mandats à exécuter.
Qualités recherchées
Le technicien en arpentage et topographie doit être en bonne forme physique, puisque ce métier peut s’effectuer sur des terrains difficiles d’accès ou accidentés. «Souvent, il faut gravir des montagnes ou aller dans le bois, manier une scie mécanique, ouvrir des sentiers», fait observer Miguel. Ce métier convient parfaitement à ceux qui aiment travailler en plein air.
Étant donné que le travail se fait tout le temps à deux, avoir un bon esprit d’équipe est essentiel. De plus, il importe d’être à l’aise avec les mathématiques et la résolution de problèmes et de s’intéresser aux outils de précision. Ce travail est idéal pour les esprits cartésiens, puisqu’il implique la méthode et l’analyse. La rigueur et la minutie ainsi que la précision sont d’autres atouts nécessaires.
Défis et perspectives
Selon Jacques Meunier, enseignant en arpentage et topographie à l’École professionnelle de métiers, à Saint-Jean-sur-Richelieu, deux principaux milieux de travail accueillent les diplômés. «Environ un tiers d’entre eux se dirigeront dans le domaine de la construction, plus payant, mais aussi plus exigeant, alors que la majorité travailleront comme aides-arpenteurs», souligne-t-il.
Il précise que le métier est investi par les femmes, qui comptent pour près d’un tiers des élèves, une proportion assez élevée comparativement à d’autres programmes du secondaire professionnel.
«Les jeunes qui n’ont pas d’intérêt pour les mathématiques ou l’informatique réalisent rapidement que ce métier n’est pas fait pour eux, affirme M. Meunier. Il faut aussi être prêt à travailler à l’extérieur, l’été par 30 degrés ou l’hiver par moins 20!» 03/01 (mise à jour 03/07)
Horaires et milieux de travail
• Le diplômé peut être au service d’un arpenteur-géomètre ou d’un entrepreneur de construction afin de donner les alignements et les altitudes pour la construction de bordures ou de trottoirs.
• Le travail se fait sur des terrains privés ou publics.
• La période estivale est la plus occupée, en particulier lors des déménagements et des constructions. L’apprenti peut faire 50 heures par semaine.
• Les mois de janvier et de février sont les plus calmes, et le technicien en arpentage travaille rarement plus de trois ou quatre jours par semaine.
• Une semaine de travail compte 40 heures en moyenne. Une journée typique se termine vers 17 h, mais peut parfois s’étirer jusqu’à 22 h si le boulot n’est pas fini.
• aime travailler en plein air
• aime observer, mesurer, vérifier et calculer
• aime utiliser des appareils de précision et un ordinateur
• aime dessiner des plans et analyser des donnéesAptitudes
• facilité d’apprentissage intellectuel (mathématiques, géométrie, informatique)
• acuité de perception visuelle et spatiale
• esprit logique, méthodique, rigoureux et analytique
• esprit de collaboration
Statistiques
Nombre de diplômés | 151 |
Diplômés en emploi | 78,0 % |
À temps plein | 95,3 % |
En rapport avec la formation | 98,4 % |
Aux études | 1,2 % |
Taux de chômage | 12,3 % |
Salaire hebdomadaire moyen | 935 $ |
Source : La Relance au secondaire en formation professionnelle, MELS, 2011.
Comment interpréter l’information
Pour connaître les établissements qui offrent ce programme, consultez l’Inforoute de la formation professionnelle et technique.