Les finissants en relations industrielles ont plusieurs options

Votre formation en relations industrielles terminée, il ne vous reste plus qu’à trouver du boulot. Soyez rassuré, les employeurs font la cour aux nouveaux diplômés.

Selon la plus récente enquête La Relance à l’université du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, plus de 84 % des 472 finissants en relations industrielles (RI) de la promotion 2005 occupaient un emploi environ un mois et demi après la fin de leur formation, dont 98 % à temps plein, alors que 9,5 % poursuivaient leurs études.

L’embarras du choix

Une fois leur diplôme en poche, les finissants en relations industrielles (RI) ont plusieurs options, souligne Florent Francœur, président-directeur général de l’Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec. «Ils peuvent proposer leurs services à une firme de consultants. Ils peuvent aussi travailler pour de petites organisations où ils mettront à profit leurs connaissances en ressources humaines ou en relations de travail, par exemple.»

Les moyennes et les grandes entreprises dotées d’un service de ressources humaines embauchent aussi de nouveaux diplômés en RI. Il existe aussi des emplois du côté des organisations syndicales, ajoute Diane Veilleux, professeure agrégée à l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal. Des postes de négociateur, de conciliateur et de médiateur peuvent être occupés par un conseiller en RI.

Le réseau de la santé et celui de l’éducation offrent également des possibilités d’emploi pour les nouveaux diplômés, en raison des besoins de recrutement provoqués par les nombreux départs à la retraite des spécialistes en RI.

En plus de tous les ministères, des organismes tels que la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) et la Commission de l’équité salariale constituent des employeurs éventuels pour les conseillers en RI.