Carrières d’avenir 2014 : Technologie des procédés et de la qualité des aliments

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Aperçu des perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEC Technologie des procédés des aliments.

En 2013, les 13 diplômés en technologie des procédés et de la qualité des aliments du Cégep régional de Lanaudière à Joliette ont tous décroché un emploi. Le nombre d’étudiants ne suffit pas à la demande, notamment parce que les cohortes sont petites. «Le programme est mal connu», explique Claudine Banville, coordonnatrice du programme.

Le taux de placement est tout aussi réjouissant au campus de La Pocatière de l’Institut de technologie agro­alimentaire. «Six des sept diplômés de 2013 ont trouvé un emploi, indique Nora Addala, chef d’équipe et enseignante. En 2013, nous avons reçu 44 offres d’emploi, ce qui représente seulement une fraction du nombre d’employeurs à la recherche de main-d’œuvre.»

«L’industrie alimentaire doit affronter des défis importants comme la mondialisation, les changements technologiques et la sécurité alimentaire», explique Claudine Banville. Les entreprises ont donc besoin de personnel qualifié pour gérer et maintenir les systèmes de contrôle de la qualité en place.

Profil recherché

Les diplômés participent à la conception et à la fabrication des aliments, ainsi qu’au contrôle de la qualité au moyen d’analyses en laboratoire. Pour travailler dans ce domaine, il faut donc aimer les sciences, «particulièrement la chimie et la microbiologie», souligne Claudine Banville.

Lorsqu’on travaille au contrôle de la qualité, les analyses microbiologiques et chimiques doivent être précises pour garantir la sécurité des produits alimentaires, car la santé des consommateurs en dépend. «Les conséquences d’une erreur sont très lourdes», expose Nora Addala.

Perspectives

Les débouchés offerts aux diplômés ne se limitent pas à des postes en laboratoire ou dans des chaînes de fabrication. Certains travaillent sur le terrain à titre d’inspecteurs, alors que d’autres œuvrent en recherche et développement, illustre Nora Addala.

Avec l’expérience, les diplômés peuvent gravir les échelons. «Dans les grandes entreprises, on débute dans le laboratoire avant de passer à la production, puis on grimpe dans la hiérarchie. À la longue, on peut accéder au poste de superviseur de la production», affirme Claudine Banville.

Par contre, avant d’en arriver là, il faut parfois endurer des conditions de travail difficiles. Environnements bruyants, contact avec des produits chimiques et humidité font parfois partie du lot, prévient-elle.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 36
Diplômés en emploi : 81,8 %
À temps plein : 94,1 %
En rapport avec la formation : 87,5 %
Aux études : 18,2 %
Taux de chômage : 0 %
Salaire hebdomadaire moyen : 893 $

Source : La Relance au collégial en formation technique – 2012

Pour connaître les établissements qui offrent ce programme, consultez l’Inforoute de la formation professionnelle et technique.

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.