Carrières d’avenir 2014 : Techniques d’électrophysiologie médicale

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electrophysiologie

Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEC Techniques d’électrophysiologie médicale.

En 2013, 26 finissants ont obtenu leur DEC en techniques d’électrophysiologie médicale au Collège Ahuntsic. Comme ceux des deux années précédentes, ils ont connu un taux de placement de plus de 90 %.

«Avec le vieillissement de la population, les centres hospitaliers ont de plus en plus besoin de technologues en électrophysiologie médicale, au moment même où les départs à la retraite se multiplient», explique Isabelle Champagne, responsable de la coordination des stages.

L’établissement arrive généralement à répondre aux besoins de Montréal, mais pas à ceux des autres régions.

C’est justement cette situation qui a poussé le Cégep de Lévis-Lauzon à mettre sur pied son programme, qui a accueilli ses 40 premiers inscrits à l’automne 2013. «La formation se donnait seulement à Montréal, et plusieurs jeunes y faisaient leur stage et ne revenaient plus en région», explique Jacques Belleau, directeur adjoint des études.

Profil recherché

Le technologue en électrophysiologie médicale fait des examens à l’aide d’appareils comme l’électroencéphalographe et le cardiographe afin d’assister le médecin dans son diagnostic.

Il doit savoir mettre les patients à l’aise et les rassurer. «Les personnes sont souvent nerveuses pendant les examens. Or, cela peut fausser les résultats d’un électrocardiogramme ou d’un encéphalogramme», explique la coordonnatrice du programme au Cégep de Lévis-Lauzon, Julie Dumont.

L’empathie est d’autant plus nécessaire que certains examens sont désagréables, précise Isabelle Champagne. «Dans un électromyogramme des pieds et des mains, par exemple, on envoie des dizaines de petits chocs électriques sur les nerfs», illustre-t-elle.

La dextérité est aussi une qualité essentielle. «Nous mesurons de minuscules potentiels électriques [microvolts], dit-elle. Pour y arriver, il faut placer les électrodes au millimètre près, sur diverses parties du corps des patients.»

Perspectives

Les technologues doivent accumuler 30 heures de formation continue par période de 3 ans, dont un minimum de 5 heures chaque année. Ils ont maintenant 13 actes réservés, comme effectuer un électrocardiogramme à l’effort ou une échographie cardiaque.

Après quelques années, le technologue peut devenir gestionnaire en étant nommé chef d’équipe ou superviseur dans un centre hospitalier. «Parfois, l’expérience suffit, mais une formation universitaire en gestion peut aussi être un atout pour décrocher des postes», souligne Julie Dumont.

Il faut être membre de l’Ordre des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale du Québec pour porter le titre de technologue en électrophysiologie médicale.

Statistiques

Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 28
Diplômés en emploi : 95,0 %
À temps plein : 88,9 %
En rapport avec la formation : 93,8 %
Aux études : 5,0 %
Taux de chômage : 0,0 %
Salaire hebdomadaire moyen : 744 $

Source : La Relance au collégial en formation technique – 2012

Pour connaître les établissements qui offrent ce programme, consultez l’Inforoute de la formation professionnelle et technique.

Voir la liste complète des formations gagnantes de 2014 au niveau collégial


Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.