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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEP Réfrigération.
En 2013, 40 élèves ont obtenu leur diplôme en réfrigération au Centre de formation professionnelle (CFP) de Québec. Tous sont aujourd’hui sur le marché du travail. «C’est l’une des premières années où l’on atteint ces chiffres», affirme l’enseignant Didier Gaudron, qui a reçu une quarantaine d’offres d’emploi pour ces diplômés.
Même son de cloche du côté de Marc Fortin, enseignant au CFP Pierre-Dupuy, à Longueuil. Les 40 élèves de la promotion 2013 ont tous trouvé un emploi.
Pourquoi ces diplômés sont-ils si recherchés? Pour Didier Gaudron, la réponse est claire : «L’intérêt pour le confort monte en flèche. La plupart des gens veulent plus de commodités, comme des systèmes de climatisation.»
Dans certaines régions, les employeurs peinent toutefois à pourvoir les postes ouverts, en raison du faible nombre de travailleurs disponibles. Et le problème ne se réglera pas simplement en diplômant davantage d’élèves.
«En Gaspésie, par exemple, les employeurs souhaiteraient avoir plus de diplômés. Par contre, chaque apprenti doit travailler avec un compagnon. Si on forme plus de frigoristes aujourd’hui, certains ne pourront travailler, faute d’être accompagnés», explique Didier Gaudron.
L’emploi dans le secteur
Plus d’information sur les perspectives d’emploi dans le secteur de la construction et du bâtiment.
Profil recherché
Le frigoriste installe, entretient et répare des appareils de climatisation, des systèmes de réfrigération et des pompes à chaleur. Pour être capables de travailler autant dans des environnements industriels que commerciaux ou résidentiels, les diplômés doivent être polyvalents et débrouillards.
Il leur faut aussi faire preuve d’un bon sens de l’analyse afin de trouver des solutions efficaces pour remédier à une défaillance électrique ou à un problème dans le circuit de réfrigération. «La technologie évolue vite. On travaille avec des systèmes souvent très différents, et même parfois désuets. Les frigoristes doivent donc être inventifs dans leur recherche de solutions», dit Marc Fortin.
Perspectives
En sortant de l’école, l’apprenti devra suivre un cheminement précis avant de devenir compagnon. Après avoir terminé quatre périodes d’apprentissage de 2 000 heures chacune, il aura la possibilité de passer l’examen professionnel et pourra ensuite décider de devenir entrepreneur ou de se spécialiser dans un des créneaux du métier comme les thermopompes, les climatiseurs et les comptoirs réfrigérés, entre autres.
«Le milieu est petit. Si un frigoriste se fait remarquer, autant pour son bon ou son mauvais travail, ça se sait assez vite», explique Marc Fortin. «Il faut aussi se battre contre les préjugés. Certains sont convaincus qu’on répare des électroménagers à domicile, alors que c’est très loin de la réalité», ajoute Didier Gaudron.
Statistiques
Comment interpréter l’information
Nombre de diplômés : | 210 |
Diplômés en emploi : | 84,6 % |
À temps plein : | 97,0 % |
En rapport avec la formation : | 84,5 % |
Aux études : | 6,2 % |
Taux de chômage : | 7,6 % |
Salaire hebdomadaire moyen : | 743 $ |
Source : La Relance au secondaire en formation professionnelle – 2012
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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.