Carrières d’avenir 2014 : Médecine

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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du doctorat en médecine.

«Le taux de placement est excellent et la majorité des diplômés trouvent un emploi après la formation postdoctorale, aussi appelée résidence», affirme Elizabeth Lefebvre, conseillère d’orientation à la Faculté de médecine de l’Université McGill.

En 2013, les 176 diplômés ont trouvé un emploi. Même phénomène à l’Université de Montréal, où le taux de placement des 306 diplômés d’octobre 2013 est très bon, selon le Dr Éric Drouin, professeur agrégé de clinique à la Faculté de médecine.

Les futurs médecins ne risquent pas de chômer. Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec évalue qu’en 2014, les 733 nouveaux diplômés en médecine ne pourvoiront pas même la moitié des postes ­disponibles, toutes ­spécialités confondues.

Le Ministère­ souhaite d’ailleurs embaucher ­davantage de nouveaux médecins. Mais la capacité d’accueil d’étudiants dans les programmes de médecine est limitée par le nombre restreint de places pour les stages obligatoires.

Profil recherché

«Un bon médecin ne se limite pas à dépister et traiter les maladies, prévient Elizabeth Lefebvre. En tant qu’expert de la santé physique et psychologique, il doit aussi savoir communiquer son savoir à ses patients afin de les informer adéquatement.»

La curiosité intellectuelle est aussi essentielle, puisqu’un médecin doit se tenir informé des nouveautés scientifiques et technologiques dans son domaine tout au long de sa carrière, ajoute le Dr Éric Drouin.

Connaître ses limites et avoir l’humilité de les admettre l’est tout autant. «Un bon médecin délimite ce qu’il ne connaît pas et choisit dans certains cas de recommander un patient à un collègue d’une autre spécialité de la médecine.»

Perspectives

Bien qu’on l’imagine ainsi, le médecin exerce rarement seul dans son cabinet. «Au contraire, il travaille dans des équipes multidisciplinaires, soit avec d’autres médecins, des infirmières, des pharmaciens, des inhalothérapeutes, des ergothérapeutes, des psychologues et autres, précise le Dr Éric Drouin.

La pratique collaborative, en partenariat avec le patient, ses proches ainsi que différents professionnels, est une approche de plus en plus répandue.»

Au cours de sa carrière, le médecin peut décrocher un poste de gestionnaire dans un établissement de santé. Moyennant une formation en pédagogie, il peut exercer comme enseignant et participer à la formation des résidents, ou encore travailler dans le domaine de la recherche fondamentale de laboratoire et de la recherche clinique.

Il faut être membre du Collège des médecins du Québec pour porter le titre de médecin.

Statistiques

Les plus récentes statistiques sur l’emploi chez les diplômés n’étaient pas disponibles pour cette formation.

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.