Carrières d’avenir 2014 : Génie géomatique/Géomatique appliquée à l’environnement

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Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du baccalauréat en génie géomatique.

L’Université de Sherbrooke est le seul établissement au Québec à offrir le programme de géomatique appliquée à l’environnement. Une dizaine d’étudiants ont obtenu leur diplôme en août 2013. Un peu plus d’un mois plus tard, une majorité était en emploi.

De leur côté, les six diplômés de 2013 au programme de génie géomatique de l’Université Laval, la seule à proposer cette formation dans la province, ont tous trouvé un emploi, selon Michel Boulianne, responsable du programme.

Il estime que la demande de spécialistes de la géomatique ne risque pas de disparaître, ­notamment grâce à la popularité de la géolocalisation. L’expertise de ces professionnels a aussi d’autres utilités. Les municipalités, par exemple, ont besoin d’eux pour entretenir leurs infrastructures (rues, signalisation, conduits souterrains, etc.) ou pour dresser des plans d’urgence.

«Avec les mesures de terrain, on peut faire des simulations et voir quelles rues seront inondées en premier», illustre Jérôme Théau, responsable du 1er cycle au Département de géomatique appliquée de l’Université de Sherbrooke.

Profil recherché

Les ingénieurs en géomatique* et les géomaticiens collectent, analysent et intègrent des données géographiques qui servent, entre autres, dans les systèmes de positionnement. Pour exercer dans le domaine, il faut aimer l’informatique, les mathématiques, la physique et l’environnement.

La géomatique étant une discipline relativement récente, la créativité est utile pour lui trouver de nouvelles applications. «Par exemple, certains ont eu l’idée d’utiliser les données géo­spatiales enregistrées par les téléphones intelligents pour cartographier­ en direct la congestion ­routière», explique Jérôme Théau. Par ailleurs, le nombre impressionnant de données à traiter demande rigueur et patience.

Perspectives

Plusieurs pensent que les géomaticiens et les ingénieurs en géomatique passent leurs journées dehors, mais il n’en est rien. «Les données sont collectées sur le terrain, mais ensuite toute leur gestion et leur traitement se font dans un bureau, à l’ordinateur», précise Jérôme Théau.

La multiplication des données géographiques numériques entraîne des défis. Dans un avenir rapproché, les spécialistes de la géomatique devront trouver des façons de traiter une surabondance d’informations. De nouvelles façons de les mettre à profit (des applications qui génèrent des trajets alternatifs pour contourner la congestion routière, par exemple) sont constamment à inventer.

*Seul le programme de génie géomatique mène à la profession d’ingénieur en géomatique. Il faut être membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec pour porter ce titre.

Statistiques

Les plus récentes statistiques sur l’emploi chez les diplômés n’étaient pas disponibles pour cette formation.

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Cet article est tiré du guide Les carrières d’avenir 2014.