1, 2, 3, je me lance en affaires!

Partir à son compte est moins compliqué qu’il n’y paraît : il faut une bonne idée, un peu d’économies et l’envie de s’investir à fond dans un projet.

Trouver l’inspiration

La première étape, pour un futur entrepreneur, consiste souvent à dénicher une bonne idée. Certains inventent un nouveau produit ou service, alors que d’autres en améliorent un qui existe déjà. Le site eBay, par exemple, n’a fait que renouveler le concept des bonnes vieilles enchères!

Pour dénicher les occasions d’affaires, «on reste attentif aux besoins qui sont mal comblés et aux irritants de la vie de tous les jours», dit Patrice Gagnon, directeur général de l’Association des professionnels en développement économique du Québec. Il donne en exemple l’entreprise montréalaise Go Cube, qui facilite la vie à ceux qui veulent entreposer leurs biens. Go Cube livre de grosses caisses en bois chez ses clients, puis les ramène à son entrepôt une fois remplies. Les clients n’ont pas besoin de louer un camion.

Choisissez un domaine que vous connaissez bien, soit par le biais de vos études ou d’un passe-temps. Les informaticiens sont les mieux placés pour concevoir des logiciels et les passionnés de vélo, des accessoires pour cyclistes! Pour évaluer si votre produit réussira à percer le marché, ciblez bien la clientèle susceptible de s’y intéresser, et questionnez-la sur ses besoins. «Si on veut peindre des designs artistiques sur des motos, on rencontre des concessionnaires pour savoir si leur clientèle demande ce genre de service», dit Gaétan Chauret, coordonnateur de la formation en lancement d’entreprise au Centre de formation professionnelle Compétences Outaouais.

Évaluer son potentiel

Avant de chercher à financer le projet, il faut d’abord s’assurer qu’on a l’âme d’un entrepreneur. «Il n’y a pas de profil idéal, mais tous les gens d’affaires sont autonomes, ont le goût du risque et font preuve de leadership», dit Patrice Gagnon. Ils sont aussi passionnés par leur projet : les premières années, ils abattront facilement de 50 à 60 heures de travail chaque semaine. Le réseau des pharmacies Jean Coutu ou des restaurants McDonald’s ne s’est pas bâti en un jour!