Travailler avec son chien réduit le stress

Zoothérapie

Travailler avec son chien réduit le stress

Le chien est le meilleur ami de l’homme, c’est connu. Il serait même particulièrement utile pour réduire le stress en milieu de travail, selon une nouvelle étude américaine publiée par l’International Journal of Workplace Health Management. Les chercheurs ont passé une semaine dans une entreprise où il est permis d’emmener son chien. Ils ont constaté que les employés qui s’en prévalent voient leur niveau de cortisol – l’hormone liée au stress – diminuer de 11 % en moyenne, entre le début et la fin d’une journée. Par contre, chez ceux qui viennent travailler sans pitou, le cortisol augmente de 70 . Le fait de s’accorder une pause pour flatter Fido, le promener ou en discuter avec ses collègues a donc un effet de détente mesurable. Et c’est un moyen peu coûteux pour améliorer le bien-être au travail, concluent les chercheurs. À condition, bien sûr, de ne pas avoir peur de la gent canine!

Source : L’Psychomédia

Retraite

Deux années coûteuses

Dans 10 ans, il faudra travailler deux ans de plus avant de pouvoir bénéficier du programme de la sécurité de la vieillesse du gouvernement fédéral, a joyeusement annoncé le ministre canadien des Finances Jim Flaherty, dans son dernier budget. Ainsi, ceux dont le poids pèsera le plus lourd sur les finances du programme – les baby-boomers – n’auront rien à sacrifier. Par contre, les générations suivantes devront bosser plus longtemps et/ou se serrer la ceinture au moment d’atteindre le très mal nommé âge d’or. Jim Stanford, l’économiste interviewé dans le présent numéro du Magazine Jobboom («Comptez sur vous», page 10), a réalisé un petit calcul afin de chiffrer en argent sonnant combien coûtera cette mesure aux travailleurs canadiens de moins de 54 ans. Préparez-vous à économiser, les jeunes.

Âge cette
année
Perte estimée en prestations
de la Sécurité de la vieillesse
54 1 387 $
53 5 446 $
52 9 745 $
51 14 234 $
50 17 405 $
49 17 859 $
48 18 260 $
47 18 668 $
46 19 086 $
45 19 514 $
44 19 953 $
43 20 403 $
42 20 863 $
41 21 334 $
40 21 816 $
39 22 310 $
38 22 830 $
37 23 371 $
36 23 911 $
35 24 451 $
34 24 992 $
33 25 567 $
32 26 178 $
31 26 788 $
30 27 398 $
29 28 009 $
28 28 656 $
27 29 340 $
26 30 024 $
25 30 708 $
24 31 392 $
23 32 115 $
22 32 878 $
21 33 641 $
20 34 404 $

Source : Calculs de l’auteur à partir du 10e Rapport actuariel sur le programme de la sécurité de la vieillesse, 31 décembre 2009, tableau 5, www.osfi-bsif.gc.ca.

Contraception

Payante, la pilule

L’écart salarial entre les hommes et les femmes persiste aux États-Unis, mais il s’amenuise constamment depuis les années 1980. Pourquoi? À cause de la pilule contraceptive, clame une étude publiée en mars dernier par des économistes des universités du Michigan et de la Virginie. Ils ont montré que les femmes ayant eu accès à la contraception à 18 ans plutôt qu’à 21 ont eu davantage de chances d’investir dans leur carrière au fil de leur vie. En repoussant la maternité de quelques années, elles ont notamment pu poursuivre des études postsecondaires et acquérir plus d’expérience sur le marché du travail. À l’âge de 50 ans, elles bénéficiaient d’un avantage salarial de 8 %. Les chercheurs en concluent que la pilule aurait contribué à réduire l’écart salarial hommes-femmes de 10 % dans les années 1980 et de 30 % dans les années 1990.

Source : Freakonomics

Management

Où est le patron? En réunion!

Vous vous cognez souvent le nez contre une porte close quand vous devez parler au patron? Pour ne pas le rater, vaut peut-être mieux lui faire une demande… de réunion! En effet, au cours d’une semaine de 55 heures, les pdg d’entreprise passeraient en moyenne 18 heures en réunion, en plus de consacrer 5 heures à des lunchs d’affaires et 2 à des conférences téléphoniques, selon une étude toujours en cours de la London School of Economics and Harvard Business School. Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont analysé l’agenda de 65 pdg d’entreprises privées et publiques de différents pays. Ces longues palabres sont-elles productives? Tout dépend avec qui les patrons s’entretiennent. À partir d’un échantillon de 94 compagnies italiennes, la même équipe a montré que les revenus par employé étaient supérieurs lorsque le patron passait davantage de temps en rencontres internes. L’effet était toutefois nul quand le grand chef causait surtout avec des gens de l’extérieur. Votre demande d’entretien n’est sans doute pas si triviale que ça, finalement.

Source : The Wall Street Journal

Plan Nord

Le nord du sud se mobilise

C’est peut-être une première au Québec : une région s’organise afin d’offrir aux minières du Grand Nord un service clé en main de travailleurs disponibles en «fly in, fly out». Cette formule fait en sorte que, toutes les deux semaines, les employés voyagent en avion entre leur domicile du sud du Québec et leur lieu de travail dans le Nord. «On ne regardera pas des Boeing pleins de travailleurs passer au-dessus de nous sans rien faire», s’est dit Serge Larivière, le directeur général de l’aéroport de calibre international de La Macaza, au nord de Mont-Tremblant, dans les Laurentides. Car pour l’instant, ces vols utilisent surtout les aéroports de Montréal et de Québec.

Il a donc mobilisé autour de lui des établissements de formation, des organismes d’employabilité, des chambres de commerce de la région, ainsi que la Société d’aide au développement des collectivités des Laurentides pour créer Accès Main-d’œuvre. L’organisme se spécialisera dans le recrutement et le transport de travailleurs vers des sites éloignés compris dans le Plan Nord, «en fournissant des employés formés et qualifiés, des vols à tarifs avantageux et une offre unique de qualité de vie pour les périodes de pause, ici même dans les Laurentides», lit-on dans un communiqué. Pour la région, dont la partie au nord de Saint-Jérôme souffre d’une trop grande concentration d’emplois dans le tourisme et la foresterie, il s’agit d’une manière originale de diversifier son économie.

Source : L’Information du Nord Mont-Tremblant

Palmarès d’emplois

Le sort d’un bûcheron

Quatre cent ans après que Jean de La Fontaine eut écrit la complainte du «pauvre bûcheron» qui, «gémissant et courbé marchait à pas pesants» en songeant à son malheur, voilà que le travailleur forestier se retrouve en tête du palmarès des dix pires jobs qu’on puisse occuper, selon le site de recherche d’emploi américain CareerCast. Le classement a été établi en fonction de la qualité de l’environnement de travail, l’effort physique exigé, le niveau de stress, le revenu et les débouchés. Or, abattre des arbres est considéré comme le métier le plus dangereux au monde. Les emplois dans le secteur se font aussi de plus en plus rares. Les autres métiers les moins enviables sont, dans l’ordre :

  2.   Fermier
  3.   Soldat
  4.   Employé sur une plateforme pétrolière
  5.   Journaliste de la presse écrite
  6.   Serveur
  7.   Releveur de compteurs d’électricité
  8.   Plongeur
  9.   Boucher
 10.   Journaliste de la presse électronique (radio, télé)

Source : CareerCast

Santé

La machine qui fait «ping»!

Dans une scène d’anthologie du film Le sens de la vie, de Monty Python, une femme en douleurs est admise à l’hôpital pour donner naissance. Dans la salle d’accouchement, les médecins ignorent complètement la parturiente et se pâment devant une machine qui fait «ping»! La réalité diffère, mais pas comme on le souhaiterait : les professionnels de la santé auraient plutôt tendance à ignorer les «ping» et autres «bip», ce qui mettrait en danger la vie des patients, selon la Food and Drug Administration. En fait, ils ne les entendent plus. Leur trop grand nombre et les fausses alertes les auraient désensibilisés.

L’agence chargée d’homologuer les appareils médicaux destinés aux hôpitaux américains demandera donc à leurs fabricants de limiter le nombre d’avertissements sonores, notamment les sonneries liées à des fonctions non vitales. Entre 2005 et 2010, plus de 200 décès ont été comptabilisés en lien avec les moniteurs mesurant les fonctions cardiaques et respiratoires, entre autres. Dans plusieurs cas, le personnel médical n’a pas réagi à temps au signal sonore, l’a ignoré ou n’a pas pu l’entendre en raison d’un volume réglé trop bas.

Sources : The Boston Globe

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