Un projet de loi veut obliger les employeurs à être accommodants.
Demander un horaire flexible ou des heures de télétravail pourrait bientôt être un droit. Du moins, à San Francisco. Le conseil du comté a appuyé à l’unanimité un projet de loi visant à obliger les patrons à accorder un horaire flexible aux travailleurs qui ont des enfants ou qui prennent soin de proches, si leur demande est raisonnable.
La loi, qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2014, vise les entreprises de 20 employés et plus établies à San Francisco. Les patrons pourront refuser uniquement les demandes qui représentent une contrainte excessive.
Une façon d’attirer les familles, pensent les élus. San Francisco est la grande ville américaine qui compte le moins d’enfants parmi sa population, selon le président du conseil du comté, David Chiu (seuls 13,4 % des résidents ont moins de 18 ans). Le conseil espère aussi réduire les embouteillages : libérés du carcan du 9 à 5, de nombreux travailleurs pourraient se rendre au travail en dehors des heures de pointe.
San Francisco deviendrait la première ville américaine à se doter d’une réglementation pour la flexibilité au travail. L’État du Vermont a adopté une loi similaire en mai dernier.
Sources : The San Francisco Appeal, San Francisco Chronicle
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