Profession : vendeur

Devenir vendeur, ça s’apprend! Mais, même avec la meilleure formation, un vendeur sera inefficace s’il n’a pas d’abord la passion du service à la clientèle.

Un bon vendeur conseille son client sur le produit qui lui convient le mieux selon ses besoins. Pour y arriver, il doit savoir l’écouter. «Il faut être sensible, avoir de l’empathie et être capable de comprendre son client», affirme Gaston Lafleur, président-directeur général du Conseil québécois du commerce de détail.

Un bon vendeur est aussi habile en communication. Il doit avoir une aisance à parler au public et à nouer des liens de confiance rapidement. «Conclure la vente dans un accord mutuel est la meilleure façon de persuader», souligne Patricia Lapierre, directrice générale de Détail Québec. Les ventes bâclées, qui ne répondent pas au besoin du client, sont à proscrire. «Si, après coup, le client n’est pas satisfait, il ne retournera plus dans ce magasin», ajoute-t-elle.

Sur le bout des doigts

Un vendeur doit bien connaître son produit afin d’être en mesure d’en détailler les caractéristiques aux clients. Par l’embauche de retraités, les commerces de détail peuvent bénéficier d’une toute nouvelle expérience sur le plancher de vente. Par exemple, un ancien employé de la construction sera un atout précieux dans une quincaillerie. «Il a de belles compétences et peut devenir un conseiller d’expérience», fait valoir M. Lafleur. Il n’y a donc pas d’âge pour réussir dans le commerce de détail!