Portrait d’une courtière

Le secteur des assurances offre des professions qui demandent esprit d’analyse et souci pour le service à la clientèle. En voici un exemple.

Rôle et tâches

Caroline a choisi de suivre le programme d’études collégiales menant au DEC Conseil en assurances et en services financiers, donné au Cégep de Lévis-Lauzon, dans le but de devenir courtière d’assurance. Mais en mai 2009, immédiatement après avoir terminé ses cours, elle a décroché un poste d’agente de rentes à la Commission administrative des régimes de retraite et d’assurances (CARRA). Depuis, elle a occupé plusieurs postes dans l’organisation. «C’est un milieu où les tâches sont très diversifiées», explique-t-elle.

La CARRA administre les régimes de retraite des employés des secteurs public et parapublic. «Au service du régime des rentes, je calculais la somme à verser aux retraités, selon leurs années de service et le montant de leur dernier salaire, entre autres», raconte-t-elle.

Depuis le printemps 2010, Caroline s’occupe des demandes de prestations du survivant.

«Je vérifie si des sommes peuvent être versées au conjoint ou aux héritiers des prestataires décédés, dit-elle. Je m’assure notamment de la validité du certificat de décès.»

Chaque service de la CARRA a ses particularités, ajoute-t-elle. «Déterminer le montant d’une rente demande beaucoup d’analyse, tandis que les prestations du survivant ont un côté plus humain.»

Elle aime bien travailler à la CARRA. «Le secteur public m’offre une grande sécurité d’emploi et je suis au bureau le jour, alors que dans le milieu de l’assurance, il y a des quarts de travail le soir», dit-elle.

Qualités recherchées

Le souci du service à la clientèle est une qualité importante en assurance ou en services financiers : derrière les chiffres, il y a toujours quelqu’un qui s’inquiète de ses placements ou qui attend une indemnité de sa compagnie d’assurance.

Avoir un bon esprit d’analyse est essentiel, puisqu’il faut notamment évaluer la situation financière, la tolérance au risque et les objectifs financiers d’un client avant de lui conseiller un produit financier.

Défis et perspectives

Les défis en assurance et en services financiers sont variés. «Ils dépendent du poste occupé, dit ­Michel Archambault, professeur au programme Conseil en assurances et en services financiers au Cégep du Vieux Montréal. Par exemple, un souscripteur doit respecter les normes de risques de son employeur tout en recrutant le maximum de clients.»

«De son côté, un courtier en épargne collective qui vend des produits de rente collective doit savoir ce qui distingue son offre de celle de ses concurrents pour se démarquer dans ce marché compétitif», ajoute-t-il.

Contrairement à la croyance populaire, le milieu est loin d’être ennuyant, ajoute Michel Archambault. «Avant d’assurer une entreprise, un courtier en assurance de dommages visite les installations, ce qui le fait accéder à des endroits inusités et rencontrer toutes sortes de gens», dit-il.

Au fil des ans, un employé en assurance ou en services financiers peut devenir chef d’équipe, ­directeur d’un service, voire directeur d’une ­succursale d’une institution financière ou d’une compagnie d’assurance. À une condition : suivre de la formation continue. «Dans le milieu de l’assurance, par exemple, les compagnies exigent généralement que leurs employés obtiennent le titre de Professionnel d’assurance agréé, ou PAA, ce qui nécessite une formation auprès de l’Institut d’assurance de dommages», explique Michel Archambault.

Horaires et milieux de travail

  • En assurance et en services financiers, les horaires sont souvent flexibles.
  • En assurance, les employés travaillent le jour, le soir ou la fin de semaine. En finances, les horaires sont plus classiques, soit de 9 h à 17 h.
  • Les employés travaillent généralement dans des bureaux ouverts.

Extrait du livre Les carrières d’avenir 2011 de Jobboom.com

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